GITTA MALLASZ
Ce texte fut reçut et écrit pendant la seconde guerre mondiale. Par son vocabulaire contemporain et d'une certaine manière "laïque", il nous est pour la plupart très accessible. Comme le dit Gitta, il est un plan pédagogique individuelle, le témoignage de l'initiation de quatre jeunes Hongrois par ce qu'ils nommeront "Leur Maîtres" ou leurs "Anges". Je vous invite aussi à découvrir les quelques petites vidéo d'interview de Gitta Mallazs qui nous sont restées, un vrai bonheur.
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Juste avant la guerre, quatre jeunes gens se retirent dans la campagne non loin de Budapeste, l'un est designer, l'autre décoratrice, une autre professeur de yoga et la quatrième serait appelée sophrologue de nos jours. Ils ressentent le monde comme une écorce : il doit y avoir une autre vie cachée derrière. Alors un jour, ils essayent d'écrire chacun "leur" vérité sur une feuillee de papier. Lorsque Gitta se tourna vers Anna pour lui demander conseil sur ce qu'elle avait écrit, quand une voix se mit à parler à travers Anna :
- on va te faire perdre l'habitude de poser des questions inutiles!
Ce fut la première rencontre de Gitta avec son "Ange". Ils eurent rendez-vous la semaine suivante, le même jour avec l'Ange de Gitta, à travers Anna. Petit à petit, Lili les rejoint et enfin Joseph. Pendant un an et demi, l'un posait les question, Anna donnait les réponses de l'Ange et une troisième personne notait l'entretien.
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Ci-dessous, sont notés des passages de ces entretiens.
Lorsque la phrase commence par un "-", cela signifie que c'est une question de Gitta ou Lili. Toutes les autres phrases sont les réponses de l'Ange.
Au début, sont quelques passages de l'introduction.
Gratitude.
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DIALOGUES AVEC L'ANGE
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Notes du traducteur :
LUI, SON, SA = Dieu
Lui, son, sa = Jésus.
Introduction :
…Et s’ouvrira à cet enseignement avec une humilité vrai, celle qui n’abaisse pas mais qui élève.
….« Ö », « Lui » (pour "Dieu") en Hongrois, n’est ni masculin, ni féminin, mais les deux à la fois. Force et sagesse, toute-puissance et tendresse.
….« Rencontre » avec ses lecteurs, puisqu’elle se borne à rapporter un fragment de son expérience : « dès qu’une question m’est posée, une petite voix en moi commence à répéter, comme un signal d’alarme : ne pense pas, ne pense pas! Et puis vient le saut dans l’inconnu. Souvent, je suis beaucoup plus surpris par la réponse que mon interlocuteur.
…Après avoir suivi mes cours pendant deux ou trois ans, vous devez trouver votre propre maître intérieure.
…Pourtant nous étions persuadé que le sens de nos existences était enfoui quelque part, et que les obstacles qui nous empêchaient de le découvrir étaient en nous-même.
Les phrases commençant par un tiret, sont celles de Lili et Gitta posant des questions. Les autres sont les réponses de l’Ange ou maître intérieur, à travers la bouche de Hanna.
Entretien 1 avec G.
On va te faire perdre l’habitude de poser des questions inutiles!
Attention! Bientôt des comptes seront demandés!
(j’ai honte) Maintenant, c’est bien.
Le repentir est en même temps le pardon.
Il faut que tu changes radicalement.
Sois indépendante!
Tu es trop et trop peu.
Peu d’indépendance, trop de matière.
Dans un sol dur on ne sème pas la graine.
Tu seras labouré par une recherche sans répit.
Ce qui était bon jusqu’à présent sera mauvais.
Ce qui était mauvais sera bon.
Me connais-tu?
Tu es païenne, mais c’est bien ainsi.
Tu seras baptisée avec l’Eau de la Vie.
Tu recevras un nom nouveau.
Ce nom existe, mais je ne peux pas te le révéler.
Prépare-toi à cela.
Tu peux poser une question.
Entretien 2 avec G.
Le petit ENFANT joue. Devenu adulte, il crée.
-De quoi faut-il que je me débarrasse?
Il faut que tu renaisse.
Tu n’es jamais seule.
Entretien 3 avec G.
-comment pourrai-je entendre toujours ta voix?
Alors tu ne seras qu’une marionnette!
Alors tu ne seras pas indépendante.
C’est toi qui doit t’approcher de moi.
-puis-je te poser une question?
C’est pour cette raison que je suis ici.
-dois-je jeuner le vendredi?
Non.
Non! Que la mesure, chaque jour, soit ton jeûne!
-pourrai-je connaître ton nom?
Le nom est matière.
Cherche ce qu’il y a derrière!
-Je suis dans l’obscurité; que dois-je faire?
Marche sur ton propre chemin!
Tout le reste est égarement.
Chantonne pour moi dans le forêt.
Tu es une étape,
Je suis une étape,
et Lui est le chemin.
Le vouloir est un mur et non une marche.
Entretient 3 avec L.
-Quand vais-je m’ouvrir vers le haut?
Tu te mens encore.
Le mensonge est peur.
Mais tu n’as pas de raison d’avoir peur.
Connais-tu ce signe? (Triangle vers le bas)
Tu es appelée « celle qui aide ».
« Celle qui aide » ne peut pas avoir peur.
Je t’annonce une bonne nouvelle :
Tu es ma bien-aimée.
Veux-tu me revoir de nouveau?
-Oui.
Alors tu ne me reverras-pas!
Désires-tu me voir de nouveau?
-Oui.
Alors tu ne me verras pas.
Si la tâche l’exige,
Alors tu me verras.
J’obéis.
Entretien 4 avec G.
(Je comprends que je dois me détacher de ce à quoi je tiens le plus au monde : sa venue. C’est une nécessité absolue et, je le sais, ma tâche.)
-Quel est mon chemin?
Fais bien attention!
D’un côté - l’Amour.
De l’autre - la Lumière.
Tu es tendu entre les deux.
C’est ton chemin.
Il y a cent morts entre les deux.
L’Amour est porteur de la Lumière.
L’Amour n’est rien sans la Lumière.
La Lumière n’est rien sans l’Amour.
Regarde-moi!
À un bout - c’est moi.
À l’autre bout - c’est lui.
Entre les deux - toi.
-Qui est « lui »?
Ton « petit moi ».
-Je connais bien mon « petit moi », mais toi je ne te connais pas assez.
Enfant stupide!
Moi et lui sommes unis dans la tâche.
Ne sépare pas ce qui est un.
Devant LUI, rien n’est petit.
Ne juge pas!
Du coeur à la bouche, il n’y a qu’une main.
Fais ce chemin.
Ceux qui questionnent sont plus chers devant Lui que ceux qui savent.
Tu es « celui qui forme »,
Non celui qui est formé.
-Que dois-je faire pour devenir « celui qui forme »?
Brûle!
Entretien 4 avec L.
Tu es habillé à l’envers.
Que le rouge porte le bleu!
(le rouge matériel doit porter le bleu spirituel)
Ne fais pas attention aux résultats.
Ce qui est - n’est plus. Là, tu ne peux plus aider.
« Celui qui aide » doit diriger son attention là
Où nait le « sera ».
-Est-ce que j’ai péché contre toi?
Tout péché monte jusqu’à Dieu.
-Est-ce que je recevrai une aide dans mon travail, ou bien dois-je le commencer moi-même?
Si tu le commence toi-même, tu reçois de l’aide.
Entretien 5 avec G.
-Tu m’as dit qu’il y a cent morts entre l’Amour et la Lumière. J’aimerai déjà mourir pour pouvoir servir.
Il ne faut pas que tu meures,
Mais que tu deviennes le pont.
(tellement heureuse de sentir la présence de son Maître intérieur que les larmes lui monte aux yeux)
Ce n’est pas avec de l’eau qu’il faut arroser le grain!
(elle comprend que toutes les émotions doivent brûler elles aussi.)
-Je ne brûle toujours pas…
Entre l’acte et la matière jaillit l’étincelle.
Nous sommes nombreux; nous attendons beaucoup de toi.
-J’aimerai déjà accomplir ma tâche.
La tâche n’est encore qu’un mot pour toi.
-Peux-tu me dire ma tâche?
« Celle qui parle » ne trouve pas de mots.
Ces mots ne sont pas encore nés.
-Qu’est-ce qui les fera naître?
Un profond désir.
Ta tâche est grande et… merveilleuse.
-Tu as dit : « nous sommes nombreux ». Qui?
Le Choeur.
Nous chantons SA gloire.
-LE vois-tu toujours?
Tu ne sais pas ce que tu as demandé.
Pose une autre question.
-Comment pourrai-je entendre toujours la voix de mon coeur sans que ma tête s’en mêle?
Ne sens-tu pas la différence?
-Si mais tout va si lentement, j’aimerai déjà tellement servir!
Tu t’égares souvent… (poids de la famille, manque de confiance en soi…)
Sois attentive!
Le chemin n’est pas pesant….
Sois légère!
Le feu est léger…
L’eau est pesante.
Si c’est pesant pour toi, tu t’égares.
Entretien 6 avec G.
-Pourquoi étiez-vous si nombreux l’autre jour?
Parce que ta tâche a grandi.
-Qu’attendez-vous de moi?
Si le grain germe, tu le sauras.
(j’ai travaillé dur sur moi toute la semaine, j’aimerai bien qu’il me félicite)
-Est-ce que j’arrose suffisamment le grain?
Tu le sais bien toi-même.
(ridicule de vouloir à tout prix décrocher une bonne note.)
-Que faire pour avoir quelque chose à récolter?
LUI t’a crée à mon image…
-Pourquoi as-tu peux de temps aujourd’hui?
Pour t’apprendre la mesure.
-Qu’est-ce qui en moi ressemble le moins à ton image? Je l’arracherai.
L’incertitude.
-Je ne comprends pas.
Ne vacille pas.
Regarde-moi.
Entretien 6 avec L.
-Je te remercie d’être venu de nouveau.
C’est LUI qui m’a envoyé.
-Pourquoi m’est-il si difficile de me libérer de mon « moi ordinaire »?
Tu abandonnes le moins bon
Lorsque tu goûte le meilleur.
Tu vas le chercher avec une soif inextinguible.
-Pourquoi suis-je si peu sûr de moi, que je ne sais même pas ce qu’il me faut?
Rafraichis ton palais, car tu l’as gâté
Avec beaucoup de nourritures inutiles.
-Depuis le début, je sens un manque dans mon travail. Qu’est-ce que cela peut être?
Le manque de foi en Lui
En moi
Et en toi.
Entretien 7 avec G.
La créature voit le manque.
Mais de LUI - seule réalité - elle n’a que l’intuition.
Que ton intuition te guide!
-Comment graver tes paroles en moi pour qu’elles brûlent? J’ai toujours peur qu’elles ne s’effacent.
La peur est le refuge des faibles.
-Ce n’est pas de cette manière là que j’ai peur.
C’est de cette manière là que tu as peur.
-Alors je travaillerai pour m’en débarrasser.
Ne travaille pas, mais crois!
Si tu crois, tu n’as rien à craindre.
Sois attentive!
Tu ignore la mesure de la souffrance.
Accueille la souffrance
Comme le messager du ciel,
Mais laisse-le partir s’il le veut!
-Comment est-il possible d’accueillir la souffrance et d’être en même temps joyeuse?
C’est possible parce que tu es sur le bon chemin.
Entretien 7 avec L.
-Je remercie Dieu que tu aies pu venir de nouveau…
(pour la première fois de notre vie, nous sentons la véritable dimension sacrée du mot « Dieu ». Lorsque Lili le prononce, aussitôt l’atmosphère change.)
… et je suis reconnaissante pour tout ce que j’ai reçu cette semaine à Budapest. Je n’ai pas pu remercier par la prière.
C’est ton travail qui est ta prière.
La prière est l’aile des sans-ailes.
Tes ailes poussent déjà.
-Peux-tu me dire quel est mon point le plus faible pour que je le corrige?
Non! Pour le moment, réjouis-toi!
-J’ai été si heureuse, cette semaine, comme jamais.
Moi aussi j’ai été heureux, mon petit serviteur.
-Je n’ai pas pu terminer complètement mon devoir.
(comme l’Ange le lui avait demandé, Lili avait essayé de définir ce qu’était son travail)
Tu ne le pourra jamais…
-J’aurai voulu apporter quelque chose d’entier, de rond.
Le rond est une partie de l’Infini. (geste formant une spirale sans fin)
-Je sens que j’ai encore beaucoup à faire.
Le beaucoup est illusion.
Si tu trouves que c’est beaucoup, tu te trompes.
Il n’y a pas de beaucoup, mais une seule chose à faire.
(geste d’élévation et d’offrande)
Que le Ciel te bénisse!
« rêves d’enseignements »
Entretient 8 avec G.
-J’ai rêvé cette nuit d'une hostie, et je n’en comprends pas la signification.
L’hostie est l’image de la création?
La nouvelles hostie est la Nouvelle Création.
-Dans mon rêve, il me semblais que la matière était très importante, mais ce n’est pas clair pour moi.
Écoute! Le péché de l’homme -d’Adam-
A rendu la matière maudite.
Si la malédiction prend fin, la matière devient sacrée.
La matière est l’enfant de Dieu.
-Comment pourrai-je renforcer la foi, pour être toujours au-dessus de la dualité?
Ce n’est pas ta foi qui est faible, mais ta vue.
-Je ne comprends pas.
Tu regardes, mais tu ne rayonne pas.
Tes yeux n’ont pas été fait pour regarder.
Il faut un renversement…
La créature aspire à l’amour.
Le Créateur aime.
Les deux ne sont pas encore en équilibre en toi,
Et cela durera encore longtemps.
À une vraie question vient la réponse.
(Hanna m’averti pus tard : ne sois jamais - même pour un instant - dépendante de la force de ton Ange. Seul ton propre feu intérieur appelle la réponse »
-Je ne peux m’élever au-dessus de mes sentiments. Même maintenant, des larmes d’émotions me montent aux yeux, et pourtant je sais bien que tu n’aimes pas cela.
Ces sentiments-là te séparent de moi.
À ce niveau là, je ne peux pas descendre.
Le vrai sentiment est autre. Je vais te l’apprendre.
Offrons-LUI une pensée!
(mon coeur s’élève vers Dieu, et une grande paix me remplit.)
C’est cela, le vrai sentiment!
Qu’IL te bénisse!
Entretien 8 avec L.
-M’est-il permis de me laisser aller complètement quand je suis seule?
Uniquement vers le haut.
-Pourquoi suis-je encore si souvent déchirée?
Parce que tu n’es pas toujours unie à l’autre moitié.
Tu n‘es pas loin d’être une. Tu avances bien.
-Pourquoi suis-je si rarement petit enfant?
Lorsque tu connaîtras le Père,
Tu deviendras petit enfant.
-Je veux encore trop LE chercher.
C’est LUI qui te cherches.
Tu n’a qu’à céder.
-C’est cela le plus difficile.
C’est cela la tâche. Aide chacun en cela!
-J’ai peur de retrouver en ville, que la ville me happe vers le bas, parce qu’il n’y a pas encore assez de force en moi.
N’ai pas peur, je t’aide! Nous nous rencontrerons.
La ville est coquille vide,
Mais en toi, le germe pousse. Garde-le bien!
Élève ton coeur vers LUI!
(Pour la première fois de sa vie, Lili se sent remplie d’une vraie prière. Elle fond en larmes)
Vois-tu comme il est proche?
Nous aurons toujours l’occasion de nous rencontrer,
Lorsque tu t’élèveras dans l’infini.
Entretien 9 avec G.
-Comment faire pour que mes tableaux contiennent la nouvelle Lumière, et en fasse naître le désir chez ceux qui le regardent?
La Lumière se déverse à travers toi.
Chacune de tes peinture est une marche vers le haut.
Commence en bas. Ne t’envole pas!
-Comment chacun de mes acte peut-il devenir offrande?
Chacun de tes acte est offrande,
Si tu ne le fais pas pour toi-même.
-Comment pourrai-je me débarrasser de mon « petit moi »? Je le déteste tellement!
En ne le détestant pas.
Il t’enseigne autant que moi.
Si tu apprends à aimer le « maudit »,
Tu seras à ta place.
Le comprends-tu?
-Comment pourrai-je trouver ma place le plus vite possible?
En ne te dépêchant pas.
On ne peut se dépêcher que vers la mort.
Qui se dépêche - s’approche de la mort par devant.
Qui tarde - s’approche de la mort par derrière.
Entre les deux : l’éternité.
Qui agit à temps ignore la mort.
Entretien 9 avec L.
Lili a essayé de voir chez lequel de ses élève la graine nouvelle pourrait germer.
Ne juges pas!
Le grain germe. La poussée, c’est LUI.
Là où le grain est enfoui, là il germera.
Ne cherches pas à savoir où il se trouve!
Inutile de juger.
Le rêve est image.
Toi aussi tu es image.
C’est LUI qui s’éveillera en toi.
-Comment aider les membres de ma famille?
Ta famille est grande,
C’est LUI qui aide à travers toi.
Aie confiance en LUI!
Si tu t’incline devant LUI qui seul est digne,
Tu seras redressée.
-Chaque maladie du corps a-t-elle une cause psychique?
La matière n’est capable ni de bien, ni de mal,
Car son essence est l’inertie.
La douleur de ton dos
Ne vient pas de ton dos.
JE NE SUIS PRÉSENT QUE DANS LA JOIE.
Entretien 10 avec G.
La force n’est pas encore arrivé
Jusqu’à la hauteur de tes yeux.
Ici se rencontrent la matière et l’esprit.
Tu dois élever la matière jusqu’ici,
Là, elle s’enflamme et rayonne à travers le yeux.
-Je ne peux pas encore agir à temps.
Ce qui doit être accompli te parle.
Et tu as des oreilles pour entendre.
Tu n’as pas pu peindre, parce que tu n’as pas pu aimer.
CHAQUE ACTE VRAI SE BÂTIT D’AMOUR.
Le « Sans-nom » t’a trompée…
Le « Sans-nom » peut revêtir même mon apparence pour te tromper.
Mais tu reconnais le « Sans-nom » dans ton coeur.
Car son nom est « le Vide ».
Toi tu aimes tantôt ceci, tantôt cela.
L’eau ondoie.
Le vrai sentiment est immobile,
IL AIME TOUT ET RAYONNE.
(Hanna explique l’attitude face aux sentiments : Si tu les refoule trop tôt, ils te restent dans la gorge et sont étouffés. Si tu les laissent monter librement jusqu’aux yeux, leur force initiale se perd en larmes. Mais si tu les LUI offre au moment où ils arrivent à la gorge, alors ils se transforment et deviennent énergie-lumière qui rayonne à travers les yeux.
Entretien 11 avec G.
CHAQUE PETITE CELLUE PRIE,
ET LA PRIÈRE DE TOUTE ENSEMBLE,
C’EST LE VRAI SENTIMENT.
Vous êtes unies dans la tâche.
Personnes, destinées, évènement
Ne sont qu’écumes de vagues dans la mer…
-Pourquoi n’ai-je pas pu chanter pour toi ces jours-ci dans la forêt?
Parce que j’étais loin de toi.
-Était-ce de ma faute?
C’était une épreuve, non une punition.
J’étais là où nous seront unis un jour.
La distance indique la grandeur de la tâche.
Fais attention! Nous regardons toujours!
Rien ne reste caché.
Honore SA Loi même dans les plus petites choses.
(je suis découragé devant l’énormité de ma tâche)
Je te console : tu te forme déjà.
Je serai toujours avec toi.
Entretien 11 avec L.
PAR CHACUN DE TES ACTES TU AGIS À MA PLACE.
FAIS BIEN ATTENTION! NE ME DÉFIGURE PAS.
JE PEUX ÊTRE PRÉSENT DANS CHACUN DE TES ACTES
SI TU AGIS AVEC MOI.
Entretien 12 avec G.
-Puisque tu m’as déjà instruite, je devrai comprendre l’intemporel.
Le « encore » et le « déjà » sont dans le temps.
Je t’enseigne, et tu ne le comprends pas encore.
C’est cela la distance entre nous.
-Comment pourrai-je supprimer cette distance?
PAR LE MILIEU.
L’ACTE FAIT À TEMPS
EST L’ACTE HORS DU TEMPS.
Je suis là, et là tu comprends
Avec ton coeur et non avec ta tête.
TA JOIE REND MA PRÉSENCE FACILE.
LES SENTIMENTS, LE VOULOIR,
LE DÉSIR SONT TEMPORELS.
LORSQU’ILS CESSENT,
LÀ EST LE BUT DE TON CHEMIN.
(Lorsqu’Hanna boit de l’eau elle rends plus facile la descente de mon Ange.)
Il n’y a rien de plus beau que de LE louer.
Louons-LE!
Entretien 12 avec L.
-À quoi dois-je faire particulièrement attention dans mes cours pour pouvoir donner une aide essentielle?
À toi-même.
Si tu es bien, tout t’es donné.
Ne pense à rien d’autre.
-À quel signe pourrai-je reconnaître tout de suite que je suis bien?
LE SIGNE CHANGE TOUJOURS
PARCE QUE TU CHANGES TOUJOURS.
Mais il y a un signe certain :
Lorsque tu sais aimer, vraiment AIMER - TOUS LES AUTRES.
Cela t’es donné.
C’EST LA PLUS GRANDE GRÂCE,
CAR C’EST LUI EN TOI.
L’aile est intermédiaire entre la matière et l’air.
Tu es un être humain.
Ton bras est ton aile.
SACHE D’ABORD EMBRASSER,
ALORS TU POURRAS VOLER.
PAS AUTREMENT.
Puissiez-vous vous émerveiller de tout,
Car tout est merveille!
Il y a beaucoup de curieux,
Mais il y a eu des émerveillés.
Eux aussi, ils étaient des envoyés.
Cherche-les! Ils t’enseigneront.
-Les livres ou les hommes?
C’est la même chose.
TOUT EST PUR QUI EST À SA PLACE.
TU N’ES IMPURE QUE LORSQUE TU N’ES PAS À TA PLACE.
Les tièdes… là il est difficile d’aider.
AUTOUR DE CELUI QUI SAIT S’ÉMERVEILLER,
ÉCLOSENT LES MERVEILLES.
LA PLUS GRANDE MERVEILLE EST -L’HOMME.
Entretien 13 avec G.
TU M’AS DONNÉ DE L’EAU D’EN BAS,
JE TE DONNE DE L’EAU D’EN HAUT.
DONNE AINSI À TOUS CEUX QUI ONT SOIF,
ET L’EAU D’EN HAUT JAILLIRA TOUJOURS.
NE L’OUBLIE PAS : CHAQUE GOUTTE QUE TU DONNES,
C’EST À LUI QUE TU LA DONNES.
LUI seul est certitude.
Si tu en es toujours consciente,
Alors l’incertitude en toi devient certitude.
En tout et toujours, c’est la seule certitude.
-Qu’est-ce qu’il y a de plus laid en moi qui me sépare de toi?
(geste rapide vers l’espace entre mes deux yeux)
Cette ride.
-Parce que je veux?
Parce que tu te force.
-Pourquoi est-ce que je me force?
Parce que tu aimes encore les vieux vêtements.
Une fois que la coquille de l’oeuf est cassée,
Elle ne sert plus à rien.
N’oublie pas l’Eau! Elle dissous cela aussi.
-Quelle est la différence entre la main droite et la main gauche?
Il n’y a ni droite, ni gauche,
Parce que ce n’est pas la main qui agit,
Mais le coeur, et il est UN.
Si ce n’est pas lui qui agit,
Alors les deux mains sont gauches.
Entretient 13 avec L.
Le commencement est concentration, et non dispersion.
Le semeur sème le grain.
Tu es « celle qui aide ».
Tu ne peux pas couper le grain en deux.
Enfouis-le profondément,
Il va pousser en se multipliant,
Et alors tu pourras le partager!
Mais enfouis le grain profondément…
Profondément dans le sol,
Et que la terre se referme sur lui longtemps…
Longtemps…
À peine attends-tu pour le distribuer.
C’est là ton erreur.
Sois patiente comme la terre, d’où tu es prise
Et tu vas porter de nombreux fruits.
Fais attention dans tes cours à l’harmonie.
-À l’harmonie en moi-même?
Non, tu as beaucoup d’élèves ensemble.
Tous ne sont pas fait pour être ensemble,
Mais tous sont fait pour être avec toi.
-Faut-il que je les sépare, ou dois-je essayer d’introduire une certaine harmonie dans l’ensemble?
Mets-le chacun à sa place.
Sois très attentive :
Ne le fais pas avec la tête
Ne le fais pas avec le coeur,
Mais fais-le avec humilité.
Car c’est LUI qui met tout à sa place.
Deux forces habitent chaque être :
La force de la vie et la force de la mort.
L’une construit, l’autre détruit.
TU N’EST PAS SEULEMENT CRÉATURE.
TU CONSTRUIT ET TU DÉTRUIT.
EN PREMIER LIEU, TOI-MÊME.
-Je la sens tellement lente, cette construction…
Si tu la LUI confiait, tu ne la sentirais pas lente.
-Mais qu’est-ce qui m’en empêche toujours?
Pas toujours. Observe lorsque rien ne t’en empêche.
Ce que tu peux faire une fois,
Tu peux le faire à tout moment.
Ne t’inquiète pas! car l’obstacle te renforce lui aussi.
Plus grands est l’obstacle,
Plus grande est la confiance en ta force.
LA GRANDEUR DE L’OBSTACLE
N’EST PAS PUNITION, MAIS CONFIANCE.
Il n’y a pas d’abîme si sombre,
Il n’y a pas de falaises si hautes,
Il n’y a pas d’égarements si tortueux
Qui ne soient pas CHEMIN.
Que les frayeurs terribles ne vous égarent pas!
Vous pouvez déjà marcher sur le vide noir.
CHACUN DE VOS PAS À TRAVERS LE VIDE
DEVIENT UNE ÎLE FLEURIE
OÙ LES AUTRES PEUVENT POSER LE PIED.
Mais sur le chemin n’emporter rien d’ancien avec vous!
Le vide attitré le vide.
Vous devez partir sans vêtements.
Un vêtement neuf, encore jamais vu, vous attends…
Dans ton travail aussi quitte l’ancien!
Cherche le tout nouveau,
Ne crains pas de rester sans vêtements.
Tu ne peux t’habiller de neuf
Si tu n’hôte pas l’ancien.
C’est LUI qui vêt le lys des champs,
Comment ne te donnerait-IL pas un nouveau vêtement
Si tu as la foi?
-Je sens combien l’ancien gêne, mais je ne vois pas clairement le Nouveau?
Ne vois pas, mais crois!
COMMENCE TON TRAVAIL
COMME SI TU NE L’AVAIS JAMAIS FAIT
Si tu es fatiguée pendant tes cours, n’en ai pas honte,
Et à l’instant même tu ne seras plus fatiguée.
Entretien 14 avec G.
-Quelle est la vraie humilité?
Elle est facile à reconnaître.
SI TU BAISSES LA TÊTE ET QUE TU T’ÉLÈVES,
C’EST LA VRAIE.
SI TU BAISSES LA TÊTE ET QUE TU TE RABAISSES,
C’EST LA FAUSSE.
Ainsi tu peux toujours la reconnaître.
Si tu es avec moi, lève toujours la tête
Et ne la baisse que si je la baisse moi aussi!
TU ES MON PAREIL! PLUS DENSE.
Tant que tu ne sens pas où tu dors
Il est difficile de t’éveiller.
La seule façon de t’éveiller est de cesser de rêver.
Tant que tu fais attention au rêve,
Tu t’y enfonce de plus en plus,
Car tu le prends pour l’état de veille,
… tu t’y enfonce de plus en plus…
Tous ceux qui commencent à s’éveiller se disent :
« Ce n’est pas vrai » - et alors ils se réveillent.
Le rêve est presque comme la veille. C’est trompeur.
Vous rêvez tous.
CHAQUE PAS VERS LUI EST UN ÉVEIL.
CHAQUE EXISTENCE
-PAS SEULEMENT A VOTRE - N’EST QUE RÊVE,
UN RÊVE SUBTIL… DES PLUS EN PLUS SUBTILE…
MAIS UN RÊVE.
UN SEUL RÉVEIL : LUI.
De rêveur, vous deviendrez éveilleurs.
Vous devez arriver à ce point
Que quiconque vous regarde - s’éveille.
Crois-tu qu’il y a quelque chose qui ne soit pas nécessaire?
Jamais je ne répondrai à ta question : « pourquoi » !
AINSI RAYE CE MOT : « POURQUOI »,
ET ACCOMPLI TA TÂCHE
TOUJOURS SANS « POURQUOI » !
Les images du rêve sont une enveloppe.
Au-dedans est caché leur sens,
Au-dedans tu trouves l’éveil, non pas au dehors.
C’est pour cela que tu ne t’éveilles pas.
(je comprends qu’en parlant du rêve, l’Ange désigne l’existence terrestre, qui contrairement à ce que j’ai toujours pensé, est une chance énorme pour l’homme, puisqu’elle seule lui permet de trouver l’éveil. Je me rends compte, aussi, que je n’ai jamais cherché l’éveil en vivant « à fond » la vie de tous les jours.)
POUR LUI SEUL TOUT EST CLARTÉ
MÊME CE QUI M’EST CACHÉ.
L’habituel cache les défauts.
Si tu les renverses, ils apparaissent,
Uniquement parce que ce n’est plus l’habituel.
Renversez-tout… toujours! En vous-même!
L’habituel, c’est la mort,
C’est le dissimulateur, c’est le Sournois, c’est l’Ennemi qui se cache dans ce qui est mot,
Dans l’insensible, dans le rien.
Il n’a de pouvoir qu’aussi longtemps qu’il est caché,
Parce que chacun est plus fort que lui.
Sa seule force :
Le mensonge, la dissimulation, l’habitude, la tiédeur.
C’est cela sa force.
LUI aussi nous est caché.
Mais LUI nous LE verrons un jour.
Entretien 14 avec L.
-Donne-moi un ordre que je puisse exécuter…
Le petit enfant est encore faible,
Mais il n’a pas besoin d’ordre pour manger.
Il n’a pas besoin d’ordre pour sourire,
S’il se sent bien.
Ton sourire est ta tâche,
Et tu n’as pas besoin d’ordre pour sourire.
Ta nourriture, c’est moi qui te l’apporte,
Et c’est LUI qui te l’envoie.
Tout le reste est superflu.
IL donne toujours, IL ne demande jamais,
Car SA force est infinie.
L’ordre est pour les masses ignorantes.
Tu agis librement.
Tu peux accepter ou… refuser.
Tu peux t’élever ou descendre.
Cela ne dépend que de toi.
Serais-tu capable de tuer?
-J’espère que non.
Alors pourquoi des « commandements », pourquoi des ordres?
Ne manque pas de foi en toi-même.
-c’était donc pour cela que pendant si longtemps j’ai voulu me suicider…
Mais tu ne l’as pas fait car tu as une tâche.
As-tu encore peur maintenant?
-Oh non!
Tu vois! Ce n’est pas moi seul qui veuille sur toi.
La prière de beaucoup de malheureux égarés dans l’obscurité veille sur toi,
Car tu es la seule porte pour eux.
Eux, qui sont dépourvus de tout, veillent sur toi
Mieux que moi-même, ma bien-aimée.
Un tout petit Nouveau est plus que tout l’ancien,
Il ne peut être pesé.
LE PETIT NOUVEAU :
LE GRAIN DU ROYAUME DE DIEU EN TOI.
Bénis le sol qui accueil le petit grain,
Et bénis son fruit.
Le grain est incorruptible, c’est certain.
Sais-tu ce que signifie le voile dans ton rêve?
L’ancien voile de rêve n’est plus nécessaire.
Voile chez toi, mur chez le « fils » (désignant Joseph)
L’ancien mur :
Ce que l’homme a a bâti entre lui et son Créateur.
ÉCOUTE LES DEMANDES
ET TOUT DEVIENDRA FACILE!
CELA OUVRIRA LA FORCE CACHÉ EN TOI.
Crois-le la coupe est toujours remplie
Pour ceux qui ont soif.
L’eau n’est pas pour la coupe,
Mais pour ceux qui ont soif.
Je ne suis pas ici par ordre,
C’est ton appel qui m’a conduit ici.
Et LUI, il me permet de servir, et je sers avec joie.
-Je trouve que les relations entre les hommes et les femmes ne sont pas facile.
Ici aussi il n’y a qu’une voie pour toi :
DONNER. Et non recevoir.
C’est de LUI seul que tu peux recevoir.
Aux autres tu as a donner de l’aide, tu as à donner.
Tout te seras donné, dont tu auras besoin,
Aussi longtemps que tu ressens un manque,
C’est que tu veux recevoir.
Tout t’es donné si tu ne quitte pas le chemin,
Car le chemin est tout.
Je suis présent sur le chemin.
Il n’est pas nécessaire de nous quitter.
Moi aussi j’ai un chemin, un avec le tien.
Entretien 15 avec G.
Le temps est proche où je n’aurai plus de chemin à faire pour venir.
Ce qui est Voie pour vous est Poids pour moi.
Le Poids qui pèse sur la terre, c’est la Voie.
La Délivrance élève le Poids.
Et il n’y aura plus de Poids.
Tant que nous ne sommes pas unis,
Nous ne pouvons pas élever.
Toute ivresse est avant-goût du Sans-Poids.
C’est pour cela que l’homme la recherche…
Mais sur le mauvais chemin.
SOYEZ IVRES DE DIEU!
C’est cela le symbole du vin, c’est SON sang.
Vertu, bonté, bonnes intentions,
Ne sont que pots ébréchés, pots vides, sans la Boisson.
Avec une soif inextinguible
Soyez assoiffé de l’IVRESSE,
Qui seule peut délivrer.
Que voulez-vous donner, s’il n’y a rien en vous!
Vous êtes des pots misérables sans la Boisson.
A CELUI QUI VRAIMENT DEMANDE À BOIRE,
LA BOISSON EST DONNÉE.
Toute ivresse est hommage à Dieu.
LE PLUS SACRÉ, C’EST L’IVRESSE.
-Je sens que mon passé, mes relations sentimentales ont été indignes.
Parce qu’ils ont été un but en soi.
Écoute bien! Les animaux agissent par instinct.
L’instinct de l’homme a été faussé par le savoir.
Tu n’a pas servi.
-Comment pourrai-je effacer ce péché?
De quoi veux-tu te libérer?
-Du poids de mon passé.
Qu’est-ce que le poids?
(Un revirement se fait soudain en en moi, en reversement de valeurs. Cette question remet tout en cause. Mes erreurs, mes souffrances, les blessures de mon passé, tout ce que j’ai détesté, tout ce que j’ai essayé d’oublier, tout ce poids devient mon plus grand trésor : ce poids à porter est MA VOIE. Je soupire de soulagement et dit : -Le Poids - est la Voie.)
Il y a toutes sortes de pois, mais il n’y a qu’une VOIE.
Chaque poids a son nom, la VOIE n’a pas de nom.
CELUI QUI SUR LA TERRE EST SANS POIDS,
EST SANS VOIE.
La matière que vous avez assumée, c’est le poids.
SI VOUS POUVIEZ SAISIR L’ATTIRANCE D’AMOUR
DU POIDS VERS LA LUMIÈRE -
SI VOUS POUVIEZ PRÉSENTIR L’ATTIRANCE D’AMOUR
DE LA LUMIÈRE VERS LE POIDS -
ALORS VOUS GOÛTERIEZ L’IVRESSE.
Tout arrive en son temps.
Au lever du soleil, la terre rends hommage
À son Créateur.
C’est cela le vrai message.
Si la Lumière parvient jusqu’à toi,
Toi aussi tu rendras hommage,
Que tu le veuille ou non.
-Le moment de la mort a-t-il plus d’importance que n’importe quel moment de la vie?
SEULEMENT POUR CEUX
QUI N’ONT PAS ACCOMPLI LEUR TÂCHE.
De quel moment sais-tu s’il n’est pas le dernier?
SI TU ES UN AVEC LUI, IL N’Y A PLUS DE MORT.
Ne dis jamais ce qui n’est pas vrai!
Grace cela dans ton coeur.
LA PAROLE EST PORTEUSE DE LUMIÈRE.
LA PAROLE VRAIE A SON POIDS.
LA PAROLES MENSONGÈRE EST SANS POIDS.
Le Destructeur se réjouit de la faille,
Lui, le père de tous les mensonges,
Il effrite, démolit.
Ce n’est pas la violence qui détruit les murs,
Mais le mensonge.
-Que signifie le rêve que j’ai fait cette nuit?
L’enseignement que tu reçois en rêve,
C’est à toi d’en comprendre le sens.
C’est pour cela que tu le reçois en rêve.
(Je suis déçu par cette rebuffade inattendue. Jusque-là, en interprétant mes rêves, mon Ange m’avait apporté une aide énorme. Mais je me rends compte, maintenant, que depuis quelques temps j’avais négligé de chercher moi-même à les comprendre. Je me disais : « À quoi bon? De toute façon, l’explication de l’Ange sera meilleur. » C’est bien évidemment à cause de cette paresse à penser par moi-même que mon Maître, désormais, ne voudra plus m’aider dans ce domaine.)
Entretien 15 avec L.
Chaque pensée que tu m’adresse est un fil très fin.
Fin, léger comme un souffle,
Et pourtant contrepoids aux mille et mille cordes
Par lesquelles la terre t’attire vers le bas.
Imagine que tu es faite de cent points.
Chaque point est relié par une corde à la terre.
Cent points.
De chaque point part aussi un rayon vers Dieu.
L’homme a oublié la VOIE.
Il n’a senti que les cent cordes.
Sottement, il a voulu s’en libéré.
Il ne les a pas acceptées.
SUR LE POINT OÙ IL N’A PAS ACCEPTÉ,
IL S’EST COUPÉ DE DIEU.
Le tronc de l’arbre vermoulu - est léger.
Le fruit sans graine - est léger.
Le chardon sec - est léger.
L’arbre chargé de fruits - est lourd.
Chacune de ses branches se penche vers la terre,
Mais le fardeau est doux et… léger.
Apprends à tes protégés le POIDS
Pour qu’ils retrouvent la VOIE.
La ligne de force qui tire vers le bas
Est la même ligne que celle qui attire vers le haut.
Seule la direction est autre.
Poids - (geste vers le bas)
Foi - (geste vers le haut)
Sont la même chose.
Le sans-poids, c’est le rien.
(agitation horizontale de la main donnant le sentiment du non-sens)
Là où le poids te gêne, tu es en défaut.
Les cent points doivent porter le poids de façon égale.
Chaque point porte autant de poids
Qu’il en est capable.
Que l’homme est insensé!
Il est comme un roi
Qui lutterai contre son propre peuple.
Lui, Il a dit : « Aime ton ennemi! »
CHAQUE FORCE EST L’ENNEMI - SI TU NE L’AIME PAS.
TU NE PEUX PAS L’AIMER - SI TU NE LA CONNAIS PAS.
SI TU T’UNIS À ELLE - IL N’Y A PLUS D’ENNEMI.
Entretien 16 avec G.
Réjouissez-vous, car ce que nous vous demandons
Est grand et difficile.
Que le chant que vous faites monter vers LUI
Soit parfait!
Rappelez-vous bien que vous chantez pour LUI.
-Comment discerner le poids juste, que je dois assumer?
Petit ânon! Sais-tu combien grand est le poids?
Lève-le tant que tu peux, c’est cela la mesure,
Car tu le lèves à la place de beaucoup d’autres.
Tu le pourra toujours davantage.
Ainsi comment pourrai-tu le savoir à l’avance.
Élever le poids n’est pas accompagné de souffrance.
CE QUE TU SOULÈVES À LA PLACE DES AUTRES
NE PEUT PAS PESER SUR TOI.
SEUL LE POIDS QUE TU AS OMIS DE SOULEVER
PÈSERA.
-Je me sens souvent submergé par des brumes épaisses. Comment lutter contre cela?
Brumes épaisses, brouillard dense,
Ils désenflent sur la terre, si le soleil faiblit.
Si tu flambes et brûle devant le Seigneur
À chaque instant, où sont alors les brumes?
-Comment pourrai-je détruire le mur qui se trouve entre moi et le autres, et qui me rend insensible?
Le mur n’est pas là où tu le crois.
Tu es insensible envers toi-même.
Chaque outils est sacré.
TU T’ES DETRUITE TOI-MÊME
-Comment pourrai-je faire pour réparer ce péché?
En protégeant les autres. Il n’y a pas d’autres moyens.
Le mur est en toi-même.
Tu l’as élevé de tes propres mains
Et tu t’y es caché devant le Seigneur.
Presque tous les hommes se cachent
De cette manière devant LUI.
Ainsi tu en as du travail! Quelles prisons terribles!
Toutes les prisons s’ouvrirons un jour,
Mais la prison de celui
Qui est prisonnier de lui-même ne s’ouvre pas.
Être sans lumière, c’est terrible!
Aide donc à démolir les murs!
Ici, nous ne pouvons pas aider.
Toi, mon serviteur, tu sais ce qu’est la prison…
Si tu brûle, le Ciel est en toi.
Il n’y a donc rien d’impossible pour toi.
POUR LE FORT, LE PÉCHÉ EST ENSEIGNEMENT.
POUR LE FAIBLE, DAMNATION.
(Avec ces mots disparaît l’interprétation traditionnelle du péché et de la culpabilité : je suis envahie par la joie de me sentir responsable. Je comprends que chacun peut avoir la force de vaincre le péché, mais que beaucoup ne veulent pas faire cet effort parce qu’ils refusent toute responsabilité.)
-Je ne me rends pas compte quand je me force. Comment pourrai-je le savoir tout de suite?
Ne regarde pas l’effort, mais la force.
Tu le sais bien si la force rayonne en toi.
-Oui.
Elle doit toujours rayonner.
Si tu l’arrête, alors tu te forces.
-Je l’arrête, mais par quel péché?
Question absurde! Comprends-tu pourquoi?
-Non.
IL N’Y A QU’UN SEUL PÉCHÉ -
SE DÉTOURNER DE LUI.
Que chacun de vos actes, chacune de vos pensées
Soit devant LUI comme une fleur épanouie,
Et il n’y aura pas de péché.
L’énormité de cette tâche m’accable.
-Il faut donc vivre tout à fait autrement…
Pas autrement, mais mieux.
Sur un autre chemin, même si tu te hâtais,
Tu n’avancerai pas plus vite.
…-Alors je suis très indigne!
NE JUGE PAS!
Il y a une loi pour l’eau
Et une autre loi pour celui qui a soif.
L’eau est toujours eau,
Mais celui qui a soif n’a pas toujours soif.
Si l’eau gèle, l’assoiffé meurt de soif.
Si l’eau s’évapore, l’assoiffé meurt de soif.
Les hommes, dans leur soif, s’entre-tuent.
Mais le sang n’est pas l’eau,
Et ils ont de plus en plus soif.
L’avertissement sévère : « Ne juge pas! » me fait comprendre que si je me sous-estime, je suis comme l’eau devenue glace. Si je me surestime, je suis comme l’eau devenue vapeur. Quand je vis entre les deux, sans jugement, alors l’Eau de la Vie, qui apaise toute soif, peut couler naturellement à travers moi.
Entretien 16 avec L.
-Il y a deux choses qui me gênent. La peur du nouveau, et l’attachement à l’habituel.
L’Éternel EST. L’habituel n’est pas.
L’habituel est l’obscure.
L’habituel éternellement n’est pas.
Dans l’habituel, nous ne pouvons pas nous rencontrer.
INUTILE DE CROIRE AU « CROYABLE ».
-Comment pourrai-je me débarrasser de tant d’obstacles qui se trouvent en moi?
Il ne sont pas en toi. L’obstacle, c’est cela la Tâche.
Essaies-tu de faire d’abord toi-même
Ce que tu demande aux autre?
-Pas en tout.
Tu ne peux aider que de cette façon.
Les obstacles qui se trouvent en toi
Se retrouvent partout.
Il n’y a pas d’obstacles sur la vraie voie.
Seulement sur la fausse.
Il n’y a d’obstacles entre nous
Que si tu marches sur une voie fausse.
-L’année scolaire commence, et j’ai encore beaucoup de doutes.
En avais-tu autant l’année dernière?
-Pas autant.
Donc, tu es sur la bonne voie.
La voie qui mène à la perdition est large.
Étroite est la vraie, étroite,
Car l’homme ne peut y passer que seul.
Et c’est lui-même qui fraie le chemin.
Le jamais-vu éclaire la voie.
Le jamais-entendu vous guide.
N’aie soif que du bon et du nouveau.
À l’assoiffé il est donné, toujours donné.
Vous tous, vous êtes des Aides.
Envoyons-LUI une pensée.
Entretien 17 avec G.
Qui t’a créée?
-Dieu.
Et SON oeuvre est sacrée.
TU N’ES PAS SEULEMENT CRÉATURE,
MAIS TU PARTICIPE AUSSI À SA FORCE.
TU ES TA PROPRE CRÉATURE.
Ainsi juge!
C’est toi qui a appelé le bien et le mal.
Choisi le bien et le mal disparaît,
Car il n’y a personne pour le créer.
-Qu’est-ce qui en moi te ressemble le moins?
Sois bien attentive :
Chacune de tes question avait trait à toi-même.
C’est cela ta faute.
En cela nous ne nous ressemblons pas.
La cause de chaque chose se perd dans l’infini ;
La ligne vient de si loin…
Tes yeux voilés sont incapable de la percevoir.
Isolément, tout est dépourvu de sens.
Suis la ligne qui vient de l’infini,
Avec joie, librement,
Et tout fardeau va disparaître.
En toi il n’y a pas de Silence.
Ou bien tu te forces… ou bien tu oscille.
Silence. Le silence n’est pas dépendant du bruit.
Tu fuis inutilement le bruit.
Sans paroles - , sans son - , sans mouvement -
Tous les sons unis : le Silence.
IL Y A UN MIROIR MERVEILLEUX EN TOI,
IL RÉVÈLE TOUT - IL REPOSE EN TOI
ET C’EST LUI QU’IL REFLÈTE.
MAIS SEULEMENT S’IL Y A SILENCE.
Tourne toute ton attention
Vers le miroir merveilleux.
Vois donc, tu ne peux pas créer,
Tant que le miroir n’est pas lisse.
Le ciel ne se cache pas devant le miroir.
Ne sentez-vous toujours pas entre vous le miracle?
Sept fois le miracle…
Il chemin parmi vous, le miracle des Sept.
Son Nom est encore secret. Il chemine parmi vous.
LES SEPT ÂMES DU MONDE NOUVEAU.
LE GRAND MYSTÈRE.
Son pied est la Vérité.
Vous ne pouvez pas le voir encore.
C’est merveilleux! Soyez donc vrais
Pour voir au moins jusqu’à son pied.
LE SILENCE QUE JE T’AI ENSEIGNÉ :
TOUS LES MYSTÈRES ENSEMBLE.
Agis au nom du Silence!
Entretien 17 avec L.
Quelquefois, plusieurs fois, souvent,
Ce sont encore des débris, des éclats,
Ce n’est pas encore le UN.
Si tu te réjouis dix fois,
Il y a neuf failles entre les dix joies.
Tu as été conçu dans la JOIE infinie
Au commencement du monde.
La joie UNE n’est pas impossible pour toi.
-Comment parvenir à une connaissance plus juste de l’homme?
La connaissance de l’homme -
Elle n’existe pas encore.
Car l’Homme n’est pas encore.
L’HOMME EST ELLEMENT GRAND
QUE MOI NON PLUS
JE NE LE VOIS PAS ENCORE.
À ta question, il y a longtemps que la réponse est venue,
Vous l’appelez amour.
Mais cela aussi n’est qu’un éclat d’argile,
Car l’AMOUR aussi ne peut être qu’UN.
UN comme la JOIE, un et indivisible.
Cela commence déjà à poindre en vous.
Pas lorsque vous êtes ensemble,
Mais lorsque vous êtes unis.
-Comment se fait-il que l’homme tombe si facilement bas, dans le mal?
Celui qui est tombé ne tombe plus
Quand il atteint le bas.
Mais c’est à ce moment qu’il a mal. Pourquoi?
Parce qu’il ne sert pas.
Il a lâché le seul appui : l’Insaisissable, il l’a lâché.
Il a tenté de saisir le saisissable et cela l’a meurtri.
Seul le SOURIRE UN, indivisible, peut l’aider.
Lorsque vous êtes ensemble, les affligés et toi,
Tu t’afflige toi aussi.
Si tu deviens unie à eux, tu les rends joyeux.
LE TEMPS NAÎT ENTRE VOS MAINS
SI L’INFINI EST DANS VOTRE COEUR.
AINSI VOUS AUREZ LE TEMPS POUR TOUT.
-La psychanalyse me gêne tellement. Qu’y a-t-il de faux en elle? Je sens ce quelque chose de faux, mais je n’arrive pas à dire pourquoi.
Elle démonte mais ne peux pas remonter.
C’est cela qui te trouble. Démonter est facile.
-Ceux qui la comprennent mieux que moi m’assurent que la psychanalyse reconstruit.
Oui, ils reconstruisent, mais comme les enfants
Le font sans raison avec leur jeu de cubes.
Ils jouent avec la tâche la plus sacrée.
Ils sont plus coupables que tous les autres,
Car ils trompent ceux qui leur font confiance.
Ils déchirent le vivant,
Celui qui est en train de prendre forme
Et ils le pétrissent, ils l’écrasent.
C’est partout ainsi.
Entretien 18 avec G.
Tu choisi soigneusement ta robe.
Habille encore plus soigneusement ton âme,
Lorsque tu m’attends.
Mais je me réjoui de ta belle robe aussi.
-Quel est la vraie liberté?
SERVIR! Si tu sers, tu es UN avec LUI
Et alors tu es libre.
Il n’y a ni poids, ni temps, ni mesure, ni quantité.
Puissiez-vous servir!
Tu es dépositaire d’une Force sacrée.
Si tu la distribue et si tu ne la garde pas,
Tu n’as rien à craindre.
IL SE CONTEMPLE EN NOUS.
Soyez des miroirs sans tâches!
Entretien 18 avec L.
Soyez attentif!
On ne peut pas détruire le péché.
En vérité, il n’y a pas de péché.
Le nom du péché: « Ce qui n’est plus bon. »
C’est cela le nom de tous les péchés.
On peut mettre fin au péché.
« Ce qui n’a pas encore été bon » met fin au péché.
Où est la mesure? Où est le jugement?
Chez LUI seul.
IL ENVOIE LE PÉCHÉ POUR QUE VOS YEUX S’OUVRENT.
(À nouveau, ces mots effacent en moi toutes les anciennes notion de péché et de culpabilité, pour faire face à un sentiment de vive responsabilité.)
LUI seul agit.
Si tu sens que c’est toi qui agis, tu est passive. Inactive.
SI VRAIMENT TU AGIS, TU NE LE SENS PAS,
TU SENS SEULEMENT QUE TU ES EN PLEINE JOIE.
Le mal n’est activité qu’en apparence… en apparence.
En réalité, il est inactivité.
-Que penses-tu du hata yoga hindou que nous pratiquons chez nous?
S’il aide, il est bon.
Ne juge pas les chercheurs, ils cherchent.
En fait, ils ne cherchent pas,
Ils le croient seulement.
En réalité, ils copient.
Peut-être ceci aide, ou peut-être cela…
Ils errent sans but
Et il n’y a pas de baume pour leurs plaies.
Faites attention!
Ne vous écartez pas, ne vous laissez pas ébranler,
Ne quittez pas le chemin.
Il y a une chose que le Trompeur ne sais pas.
Une chose qu’il ignore : le Nouveau.
Il ne peut se vêtir que de l’ancien.
À ce signe vous pouvez le reconnaître.
Entretien 19 avec G.
Si tu t’enfonces,
Ce n’est pas la nourriture qui pèse trop,
Mais la force que tu donnes, qui est trop peu.
Tu la retiens.
IL N’EST PAS BESOIN DE PÉNITENTS NI D’ASCÈTES!
ILS N’ONT PAS DE PRIX À SES YEUX!
La Nouvelles Loi, la Nouvelle Mesure est autre.
Tu reçois cinq pains,
Et cinq mille hommes en sont rassasiés.
RETENIR LA FORCE,
C’EST LA CAUSE DE TOUTES LES MALADIES.
Le péché est maladie aussi.
Que cela soit pour vous un enseignement
Et non un fardeau qui vous rabaisse.
Lève la tête, le coeur léger et pur, demande!
IL t’a créée pour tu rayonnes,
Mais il y a une distance entre TOI - et toi.
LE MONDE CRÉÉ ET LE MONDE CRÉATEUR,
ENTRE LES DEUX : L’ABÎME.
Toi-même tu es le pont.
Tu ne peux pas désirer le rayonnement créateur,
Lorsque tu es le pont en toi-même. Cela t’es donné.
Le désir n’est pas pont. Seule la foi est pont. Ce qui n’a pas été,
Ce qui n’est pas maintenant non plus, cela sera : Délivrance.
L’argent, le sacrifice, la bonté, les bonnes intentions,
La philanthropie, le sacrifice de soi peuvent-ils délivrer?
Grâces soient rendues à SA Sagesse infinie
Que le petit Enfant franchisse l’abîme en souriant,
Car il a caché aux sages
Ce qu’IL révèle au petits Enfants que vous êtes.
-Quels sont les sept centres de l’homme? Quelle est la fonction de chacun?
Sept marches. Tu en connais trois.
La quatrième, tu crois la connaître.
TROIS SONT LE MONDE CRÉÉ.
TROIS SONT LE MONDE CRÉATEUR.
AU MILIEU LE PONT -
MAIS CE N’EST PAS LE SAVOIR.
Pierre. -Herbe. -Cheval.
Ce qui vient après n’est pas l’homme,
Car l’HOMME est les sept ensemble.
Je suis - le cinquième.
La parole est sacrement, la quatrième manifestation.
Le pont entre la matière et l’esprit : LE VERBE.
Le quatrième plan. Les fondations de la Nouvelle Maison,
La matière de la vérité.
Fais bien attention à la Parole,
Ne joue pas avec elle, ne la pervertis pas,
Car à partir d’ici… de ta bouche… (geste horizontal au niveau de la bouche)
…ce qui n’est pas délivré, le faux,
Le mauvais, s’écoule vers le bas,
Et corrompt les trois plans inférieurs.
ET C’EST LA MALADIE.
Mais la Parole peut délivrer, elle peut élever.
SEUL L’HOMME A LA PAROLE.
À SA PLACE VOUS PARLEZ.
Moi aussi, je ne peux parler qu’à travers
« Celle qui parle », car je n’ai pas de bouche.
J’en aurai une lorsque nous seront uni.
Que le Ciel vous bénisse.
Je vois enfin que la partie animale, instinctive de mon être peut se joindre à l’Ange à la seul condition que moi, - le Quatre, l’Homme- je devienne le pont au-dessus de l’abîme qui les sépare.
Entretien 19 avec L.
L’Aide par excellence a rendu témoignage :
« Ce n’est pas moi, c’est LUI qui a opéré le miracle
À travers votre foi!… »
Tu es Aide toi aussi. Fais attention!
C’est la foi de celui qui est aidé
Et non la tienne qui opère.
Ce n’est pas toi qui opère, ce n’est pas moi qui opère,
C’est celui qui est aidé qui opère.
-Comment pourrions-nous mieux servir tous les quatre ensemble?
Son et harmonie.
Quatre voix ne font pas encore l’harmonie.
Quatre sons quelconques ensemble
Ne font pas l’harmonie.
Tous les sons unis : c’est LUI.
Si vous êtes unis, c’est, en petit, la force créatrice,
L’harmonie, le sol de tous les miracles.
SI TA VOIX SONNE PURE, SANS MENSONGE,
SANS DÉFORMATION, SANS INTENTION,
SI TU NE FAUSSES PAS TA VOIX,
C’EST SEULEMENT AINSI QUE TU SERS L’HARMONIE.
Chacun est responsable de sa propre voix.
TU VOIS LE MIRACLE VENIR
SEULEMENT SI TU T’OUBLIES.
C’EST LE SECRET DES SECRETS.
Que de force, pour qu’un peu d’eau
Remonte de la profondeur!
Et la pluie tombe toute seul!
-Je me suis sentie quelquefois vibrer comme dans une fièvre, ces jours-ci, en parlant avec mes élèves. Est-ce juste?
Cela seulement est juste. Cet instant est éternel.
Là, tu ES. étais-tu fatigué après?
-Oh non!
Vois, c’est bien, parce que ce n’est pas toi
Qui a peiné sur la grande oeuvre.
CELUI QUI AIDE EST LE PONT
ENTRE L’AIDÉ ET L’AIDE ÉTERNELLE,
MAIS SEULEMENT AUSSI LONGTEMPS
QUE C’EST NECESSAIRE.
Il me semble que, d’une certaine façon, c’est notre « petit moi », dans sa vanité, qui veut aider plus qu’il n’est nécessaire, parce qu’aider lui donne de l’importance.
-Je doute dans les toutes petites choses, par exemple, est-ce bien si je jeûne?
Le jeûne des jeûnes, c’est l’aide que tu apportes.
-Où dois-je travailler plus intensément?
Je t’ai dit : L’INDICE EST LA JOIE.
Je ne peux pas dire mieux.
UNE SEULE PLACE OÙ TROUVER LA JOIE :
AU-DELÀ DE LA PERSONNE.
Au-dedans d’elle il n’y a pas de Joie,
Au-dedans, c’est le « ce qui n’est plus bon ».
Entretien 20 avec G.
Des miracles vous seront donné,
Car vous avez cru sans miracles.
Laisse ta tête de côté!
ELLE EST LE PREMIER DES SERVITEURS,
MAIS TOI, TU ES SON SEIGNEUR!
Même le plus grand seigneur,
N’est que porteur de SON marchepied.
Si SA force coule en toi, sers et laisse faire!
Ici, la tête ne sert à rien.
Parce que tu tends ta main en vain, en vain,
S’IL n’y es pas, tu n’es qu’un pitre.
Le serviteur met les vêtement de son maître absent
Et joue au seigneur.
Mais lorsque son maître rentre, il est humilié.
-Qu’est-ce qu’il faut comprendre par « Trinité »?
Elle est en toi. Si tu crois.
Le Monde Créé - le Fils.
Le Créateur - le Père.
Le pont - le Saint-Esprit.
En vérité, elle est Une.
-T a-t-il un moyen sûr pour éviter de retomber dans mon « petit moi », dans ma personne?
Tu ne peux pas retomber dans la personne,
Car tu es dedans. Vous êtes tous dedans.
IL NE FAUT PAS LA QUITTER, MAIS L’ÉLEVER.
VOTRE PLUS GRAND TRÉSOR EST CETTE PERSONNE.
Le bois se transforme en lumière,
Mais ne se perd pas.
Quel miracle que la personne!
Depuis des temps infinis, elle se forme.
Et toi, enfant stupide, tu la déteste!
C’est LUI qui l’a formée
Depuis le commencement des temps pour toi.
Sotte! Elle est un bon serviteur,
Si tu es un vrai maître.
Ce qui est impossible - devient possible.
Ce qui n’est pas bon à manger -
Devient bon à manger.
Quand le pain est-il pain?
Lorsqu’il est distribué à ceux qui ont faim,
Alors seulement il devient pain.
-Quel est cet étau terrible qui m’a serré le coeur ces jours-ci?
Tu te trompe.
C’était la quantité de pain que tu ne peux plus contenir.
Si tu la distribues, il n’y aura plus d’étau.
Le mauvais serviteur endommage le pont,
Pour que son maître ne puisse pas venir.
Mais le « petit Enfant » le franchit en souriant
Et il est le Maître.
Écoutez bien! Je répète :
Le Nouveau, le « jamais-vu », demeure parmi vous,
Le « petit Enfant », le Maître le plus puissant,
Le Nouveau, l’Éternel.
CE N’EST PAS L’ÉTERNELLEMENT RÉPÉTÉ,
MAIS L’ÉTERNELLEMENT NOUVEAU.
Entretien 20 avec L.
Le printemps arrive.
Une fleur, un brin d’herbe sont ses messagers,
De même les religions, les prophètes, les temples.
Mais à la venue de la venue de la Lumière et de la Force,
Plus de temples : tout sera temple.
Qui aperçoit une fleur -
Au milieu d’un champ de fleur?
Vous, vous n’êtes pas fleurs, vous êtes Printemps.
Mais dans SON jardin,
même le Printemps est seulement une fleur.
Qu’est-ce que la folie?
LA FORCE SACRÉE QUI LANGUIT EN PRISON.
-Si peu de gens reconnaisse leur vocation. Pourquoi?
Parce qu’on les dirige. Ils n’écoutent pas l’Appel.
La voix la plus pure est vaine
S’il n’y a personne pour l’écouter.
Pour entendre l’Appel,
La nouvelle Oreille est nécéssaire.
Mais vous, vous êtes Printemps.
À votre contact naissent de nouvelles Oreilles,
De nouvelles Mains, de nouveaux Yeux,
Et s’ouvre le Nouveau.
SI LUI EST GRAND EN TOI,
TOUTE TÂCHE EST PETITE, MINIME, FACILE.
-Qu’est-ce que le mouvement?
Ce qu’il y a de plus grand.
La croissance n’est pas encore mouvement.
Le vent n’est pas encore mouvement.
Le courant des eaux n’est pas encore mouvement.
L’érosion n’est pas encore mouvement.
Le cheminement n’est pas encore mouvement.
Tout cela n’est que conséquence,
Tout cela n’est qu’inertie.
Tout mouvement sous l’empire de la faim,
Du froid, du désir - n’est que contrainte.
Mais toi - tu sais déjà te mouvoir…
L’ACTE LIBREMENT ACCEPTÉ - C’EST LE MOUVEMENT.
La main qui aide - c’est le mouvement.
Les yeux qui rayonnent - c’est le mouvement.
L’élévation de la matière en nouvelles demeures -
C’est le mouvement
Nouvelle Création : non plus captivité, mais délivrance.
Il n’y a pas d’autre liberté.
Ce mouvement-là, suscite-le chez tes élèves,
Ainsi chaque mouvement sera - MOUVEMENT
Et non captivité languissante.
Seul le vrai mouvement délivre.
Sais-tu ce qui te met en mouvement?
Prononce cette parole : « J’accepte. »
La vraie parole monte jusqu’à SA face.
Et redescend sur toi en force.
La force du voeu prend sa source en toi.
La parole du voeu est grain qui est semé dans le Ciel,
Qui porte des fruits et retombe sur toi multiplié.
Tu aura de qui distribuer, mon serviteur!
La Foi semée en Dieu…
LES HOMMES SÈMENT TOUT DANS LA TERE,
ET C’EST CE QUI FAIT QUE LA TERRE SE DESSÈCHE.
Vous ne manquerez de rien.
Je vous le dis avec certitude.
Le mental s’arrête, hors d’haleine, où commence la foi.
Il ne peut jamais l’atteindre.
Le mental ne peut s’élever jusqu’au Ciel,
Car il est de ce monde.
SEUL L’ACTE LIBREMENT ACCEPTÉ -
AIDE. RIEN D’AUTRE.
Que le miracle ne soit pas en toi, mais par toi,
Parce que tu n’es pas fleur, mais Printemps.
Le miracle apparaît dans la fleur,
Mais qui peut saisir le printemps?
Entretien 21 avec G.
Défense de regarder en arrière!
Et si vous avez vraiment la foi,
Le chemin impraticable portera vos pas.
C’EST LA NOUVELLE TERRE.
Mais prenez garde, même la foi ne vous aidera pas,
Si vous emportez avec vous quoi que ce soit d’ancien!
Plus que le nécessaire, comme le plomb dans l’eau,
Vous fera couler.
Le corps est formé pour vous
Depuis le commencement des temps.
LE CORPS N’EST PAS DESTINÉ
À L’USAGE QUE VOUS EN FAITES.
Le corps de Celui qui délivre,
N’est donné que pour donner.
Celui qui délivre n’est pas un homme. -
Il est l’HOMME.
Je t’enseigne : Avant d’agir, sanctifie l’instant!
Ferme-toi à l’ancien!
LE CORPS N’EST DONNÉ QUE POUR DONNER.
D’ici… (geste vers le bas)
Vous ne pouvez plus rien recevoir
(geste vers le haut)… seulement de là.
Un monde véritablement nouveau s’ouvrira.
Vous le vivrez.
DÉFENSE DE REGARDER EN ARRIÈRE!
N’emportez rien avec vous.
Vous pensez que cet ancien est léger, petit, sans valeur, -
Dans le Nouveau, il devient montagne de plomb,
Et s’en est fini de vous.
IL NE FAUT PAS REJETER L’ANCIEN, MAIS S’EN DÉTACHER
ET L’UTILISER À UNE AUTRE FIN.
Que cet endroit est bien décoré!
Cependant, ta faute est que tu t’y attache.
Ne vous attachez à rien!
Car l’attachement attache à l’ancien.
Je me sens bien au milieu des fleurs de ta foi,
Où que tu te trouves.
JE TE DISPENSE DE TOUTE FORME.
Je n’ai pas d’yeux pour voir les fleurs terrestres,
Mais je vois ton attente de fête.
L’esprit est - Créateur,
L’âme - intermédiaire,
Le corps - matière.
La Sainte Trinité.
Entretien 21 avec L.
Votre souffrance ne dure qu’aussi longtemps
Que vous ne LE connaissez pas en tout.
LA SOUFFRANCE N’EST LE GUIDE QUE DE L’ANIMAL.
Le commencement de la Voie
Est la fin de la souffrance.
Le repos qui n’est pas préparation est : mollesse.
Le repos le plus merveilleux descend sur toi si tu crées.
L’acte calme et le repos créateur, voilà qui est juste.
L’EXISTENCE SANS BUT,
C’EST CELA NERVOSITÉ. RIEN D’AUTRE.
Si tu n’aime pas assez,
C’est LUI que tu n’aimes pas assez.
Car tout est SON oeuvre.
Aime-LE dans la perfection,
Admire-LE dans l’imperfection,
Car tout est SON miroir.
Il ne te sera pas difficile de L’aimer.
Par-dessus tout, je L’adore -
C’est pour cela que je vous aime.
Entretien 22 avec L.
Tu as dix grains de blé, pas plus.
Tu peux les distribuer à dix, mais pas à vingt.
Le grain de blé peut-il germer si tu le coupe en deux?
Ne coupez pas, ne jugez pas, mais semez!
C’est ainsi que poussera le Nouveau.
Si tu sème les dix, il y en aura bientôt cent.
-Pourquoi est-ce que je préfère enseigner aujourd’hui les bien-portants plutôt que les malades?
Parce que tu es en train de guérir.
La santé est le sol chez l’homme où tu sème le grain.
Grain céleste dans mauvais sol?…
Entretien 23 avec G.
D’où vient l’or? De quel arbre est-il le fruit?
De l’arbre du Savoir.
Adam a tendu la main vers ce qui brille,
Au lieu de la tende vers la Lumière elle-même.
Il y a encore un autre arbre.
Son nom est Mystère. Son fruit est la Lumière.
L’arbre du Savoir : l’Homme en puissance.
L’autre : l’Homme qui EST.
La Lumière du Ciel est un feu
Qui s’allume de lui-même, sacrifice : feu volontaire.
-Qu’est-ce que le rythme?
D’abord était le rythme, après est venu le chant.
Il y a le rythme sans chant,
Mais il n’y a pas de chant sans rythme.
Rythme : corps. Mélodie : âme. Et les deux portent le troisième.
De nouveaux Noms naissent.
Avec le rythme, tu peux créer ;
Avec le rythme, tu peux détruire.
-Que signifie la forme de la sphère?
Que serait un demi-soleil
Qui ne rayonnerait que sur la moitié de la création?
LA SPHÈRE EST L’IMAGE DE DONNER SANS JUGEMENT.
La Nouvelle Récolte est Lumière et non métal luisant.
L’homme s’est tant creusé la tête
Pour savoir comment le fer deviendrait or,
Que l’or est devenu fer,
Et le fer s’est abattu sur lui…
-Quel est le vrai don de soi?
C’est merveille!
La plus belle mélodie, le parfum le meilleur,
La plus belle lumière,
Tout monte jusqu’à SON marchepied.
Mais seulement le plus beau, le plus parfait.
Et non les pleurs, le chagrin, le déchirement de soi,
Le vacillement.
Tout cela est fumée qui descend,
Qui se dépose sur la terre,
Et l’enduit d’une couche noire.
L’homme n’est pas la couronne de ce monde,
Car toute couronne est en or,
Mais l’Homme est l’âme de la création.
Entretien 23 avec L.
Savez-vous ce qu’est le beau?
L’ACTE DU BON SERVITEUR,
CE QUI EST PLUS QUE LE NÉCESSAIRE.
Le corps se meut- c’est nécessaire.
La danse est le plus,
Et si elle est vraiment danse - c’est le beau.
La voix est nécessaire. Le chant est le plus.
LE MONDE NOUVEAU
NE PEUT ÊTRE BÂTI QUE DE BEAUTÉ.
Soyez de bons serviteurs,
Car l’acte qui est plus que le nécessaire
Est la pierre de taille pour le Monde Nouveau.
Prends garde aux Judas qui vendent le Verbe!
Là où le feu brûle, le vrai se sépare du faux.
-Puis-je quelque chose contre les judas, ou dois-je les laisser faire?
Entretiens le feu! Garde-le!
Ne t’occupe de rien d’autre!
-Qu’est-ce que le mental?
NON PAS CONDUCTEUR, MAIS CONDUIT.
-Est-ce que chacun a son guide, son Ange instructeur?
Non.
Nous sommes fait de foi.
Celui qui a la foi - a son Maître.
Et la foi, c’est SA FORCE.
Si tu crois que j’ai une voix - je peux parler.
Si tu ne le crois pas - je suis muet.
Si tu crois que je suis toi - je le serai :
C’est la foi placée en haut.
Tu peux placer ta foi aussi en bas,
Cela ne dépend que de toi.
MAIS NOUS DESCENDONS À TRAVERS VOTRE FOI,
CAR LA FOI - C’EST LE PONT.
Entretien 24 avec G.
COMME VOUS ACCUEILLEZ,
VOUS SEREZ ACCUEILLI PAR LE PÈRE.
Le temple ne choisi pas. Le temple accueil.
-Tu m’as dit que j’appartenais à une autre loi que celle de beaucoup d’autre. Comment pourrai-je reconnaitre ceux qui sont sous la même loi que moi?
À CE SIGNE QU’ILS COMPRENDRONS TES PAROLES
ET QUE LES AUTRES NE LES COMPRENDRONS PAS.
BIEN QU’ILS AIENT ÉTUDIÉ, ILS NE COMPRENNENT PAS,
BIEN QU’ILS N’AIENT PAS ÉTUDIÉ, ILS COMPRENNENT.
De la même façon que tu m’accueil, accueille tous et tout,
C’est ta tâche.
Je ne peux pas faire passer par toi la grâce du Père
Si tu n’accueilles pas le monde non délivré.
Lourde porte de temple bardé de fer.
Entretien 24 avec L.
Tu es entonnoir. Le triangle en est le signe.
Que cela guide chacun de tes actes!
TOUTE FORME, RELIGION NE SONT PAS NOTRE VOIE
TÂCHE MERVEILLEUSE…
-Parle-moi de la délivrance.
Je parle toujours d’elle. Toujours.
Tu es un tout petit être de la création,
Et pourtant SON image,
Et c’est cela que tu rayonne.
CHAQUE ORGANE DE TON CORPS
EST L’IMAGE D’UNE FORCE DE L’UNIVERS
ET C’EST D’ELLE QU’IL REÇOIT SA FORCE.
Le battement du coeur de l’univers
Est un avec le battement de ton coeur.
Mais si les forces n’ont pas de tâche,
Tout est vain.
Existence sans but, c’est le chaos.
Maladie… c’est aussi le chaos.
Si les forces de l’Univers se rencontrent en un point,
C’est la nouvelle Création.
La reconnaissance de la tâche
Est création-entonnoir. Chaque organe est sacré.
LE CORPS EST EN PETIT L’IMAGE DE L’INFINI.
Entretien 25 avec G.
Les ténèbres ne peuvent pas croître,
Seule la lumière peut faiblir.
Je t’enseigne : ce que tu crois être ta faute
Peut devenir ta vertu si tu la reconnais.
Allume les hommes et ne t’attriste pas des ténèbres,
C’est ta loi.
SEPT EST LE RYTHME DE L’HOMME.
LA PLAIE LA PLUS PROFONDE GUERRIT EN SEPT JOURS
SI LE DESTRUCTEUR N’EST PAS LÀ.
Écoute -écoute attentivement - écoute toujours,
Car ce rythme n’est plus le rythme du corps.
On ne peut pas le comprendre.
LAISSE TON MENTAL DANS LE ROYAUME QUI LUI EST PROPRE!
Il n’y a qu’une clef : sois attentive.
ILS SE CRAIGNENT LES UNS LES AUTRES
ET C’EST CELA L’ENFER.
Ils ont peur de la bombe et non de SA main
Qui s’abat sûrement.
Je parle de la peur. La peur est grain de foi.
Les peuples encore jeunes ont peur.
De quoi ont-ils peur? De l’inconnu.
Qu’est-ce que l’inconnu? Ce qui les dépasse.
Votre loi est la joie -
Non pas la peur, car le grain a déjà germé,
Et lorsqu’il a germé il disparaît et la peur cesse.
Mais eux, il faut qu’ils aient peur.
Peur pour les débutant - joie pour les élus?
J’ai l’impression que les élus sont ceux qui ont volontairement accepté leur tâche terrestre.
N’oublie pas que ce qui te vivifie
Réduirait les autres en cendres!
Entretien 25 avec L.
Le germe est la mort du grain.
Les petits habitant de la terre
Ne voient que sa mort,
Parce qu’ils ne voient pas la pousse
Qui est au-dessus de la terre.
Celui qui donne reçoit.
La certitude de la mort est le stimulant des faibles,
Mais toi, tu n’es plus faible.
N’agis pas sous l’impulsion que ton temps est court.
Qu’est-ce qui pourri?
La matière que l’essence a quitté.
Le germe, tu ne peux pas le donner,
Mais tu peux le faire éclore.
Ne t’en soucie pas, mais couve!
LUI SEUL PEUT DONNER DES GERMES,
LE SEIGNEUR DES GERMES.
À ce qui empeste et est pourri manque le germe.
Ce qui pourri à la chaleur est sans germe.
Si cela éclôt, c’est bien.
Toi, donne seulement la chaleur!
Le pourri se juge lui-même.
Toi, donne seulement la chaleur!
Mais la vie naissante absorbe ce qui semble mauvais
Et le transforme.
NE CORRIGE PAS LE MAUVAIS, MON SERVITEUR,
MAIS AUGMENTE LE BON.
Il absorbera le mauvais autour de lui.
Il y a du bon en chacun.
Loue! Loue en chacun ce qui est louable!
La vraie louange construit. Tu verras des miracles.
MAIS N’EMBELLIS JAMAIS ET NE MENS PAS,
MÊME AVEC DE BONNES INTENTIONS.
-Qu’est-ce que la panique?
Terreur. Se détourner du Père. Rupture brusque.
Le terrifiant, c’est l’ancien dieu.
Le terrible Pan. - Panique.
L’animal a besoin de la terreur.
-Qu’est-ce qu’être prêt, disponible?
L’état juste.
Si l’outils est prêt,
Tu peux le prendre en main n’importe quand.
Être Homme - c’est être prêt.
L’homme est SON outil.
S’il n’est pas prêt, il ne sert à rien.
La haine est peur. Peur active. Sentiment de honte.
Le malade répand la maladie.
Répands la santé! Seulement cela!
Voilà notre guerre : Ne lutte pas contre la maladie,
Mais fortifie le sain, ce qui n’est pas la même chose.
Tout médecin commet une erreur
Lorsqu’il supprime la maladie.
Ainsi, un guérisseur ignorant peut mieux guérir
qu’un habile médecin.
Y a-t-il un art plus parfait qu’un autre?
Oui, celui qui sert le mieux.
Seul le plus noble peut LE servir.
Tu peux le reconnaitre à son fruit.
Mais tout art est changeant.
Entretien 26 avec G.
Le vase est rempli et la Boisson crée.
Bâtissez-LUI une nouvelle maison, vous tous!
Un nouveau vase pour la Boisson.
CAR LA BOISSON SE DÉVERSE
ET IL N’Y A RIEN POUR LA RECUEILLIR.
Le nouveau Temple n’a pas de murs
Parce qu’il grandit toujours.
L’ancien temple était bastion. Forteresse.
Le nouveau Temple ne l’est plus!
Il n’a pas de murs.
Annonce le Monde Nouveau
Avec les moyens qui te sont donnés!
Ne sois pas paresseuse!
Crée! Non dans la peur, mais dans la joie!
Si tu commences à avoir peur, c’est la mort pour toi.
C’est pour toi l’ancien.
Fais attention à cela :
Le « il faut », la contrainte, c’est la mort.
QUE LA JOIE GUIDE CHACUN DE TES TRAITS,
PARCE QUE TU LES TRACES À SA PLACE!
Que ce ne soit pas le goût qui change,
Mais celle qui goûte.
Pour le palais mort, il faut des mets relevés,
Pour le palais vivant, le pain est le meilleur.
TOUT EST EN TOI ET NON EN DEHORS DE TOI
LE NOUVEAU EST TOUJOURS AU-DEDANS
ET JAMAIS AU DEHORS.
QU’Y A-T-IL À RESSUSCITER,
SI TU ES UN AVEC LUI?
SON royaume viendra. Si vous l’appelez, il viendra.
ET TOUT CELA EST EN VOUS.
Entretien 26 avec L.
Le moment juste, c’est le but.
C’est la joie dans le jeu.
Apprends-leur à jouer de nouveaux jeux!
Prépare-les à la création! Plus de jeux anciens,
Mais des nouveaux!
Vois tes élèves comme des enfants,
Invoque en eux l’Enfant, mais pas l’ancien enfant.
L’ancien feuillage tombe, le nouveau bourgeons jailli ;
Seulement si l’ancien feuillage tombe, -
Le nouveau poussera.
La danse est un tourbillon de forces.
CHAQUE ORGANE, CHAQUE MEMBRE
EST UN AVEC UNE FORCE UNIVERSELLE.
Si l’enfant joue, il s’oublie lui-même, il oublie son moi.
Voilà ce que le nouveau jeu crée.
Qu’y a-t-il de plus doux que de LE servir?
Si tu pouvais une seule fois goûter le jeu
Où tu t’oublies!
LA CRÉATION NE PEUT ÊTRE QU’UN JEU
OÙ L’ON S’OUBLIE.
Le bon outils, le maître l’oublie lorsqu’il crée.
Il n’y pense plus, et pourtant il ne l’abîme pas,
Parce qu’il sert.
Le désespoir, le doute sont un manque d’unité.
Ne demeure pas dans le désespoir, dans la dualité.
Quitte l’ancien et tu n’aura plus de doute!
Même le nouveau, tu le quitteras aussi.
Il faut quitter tout!
Car tout n’est que coquille, coquille vide.
-La douleur, qu’est-ce que c’est?
L’ange gardien. L’ange gardien de l’animal.
La faute que la peur signal à l’avance,
La douleur la signale après. Les deux ne font qu’un.
Ta loi est la joie.
Lorsque je suis avec toi, connais-tu la joie?
Lili acquiesce en silence.
Qu’est-ce qui te réjouirai encore plus?
-Plus c’est impossible.
RIEN N’EST IMPOSSIBLE. IL N’Y A PAS D’IMPOSSIBLE.
L’IMPOSSIBLE N’EXISTE PAS. TOUT EST POSSIBLE
AVANT LA NAISSANCE - L’ANCIENNE -
MÈRE ET ENFANT SONT UN.
SI L’ENFANT NAÎT - ILS SE SÉPARENT EN DEUX.
NOUS SOMMES DEUX -
LORSQUE NOUS NAÎTRONS, NOUS DEVIENDRONT UN.
C’est le mystère. Tu ne peux pas encore le comprendre.
Entretien 27 avec L.
Sur la pierre nue, dans la paille,
Réchauffé par le souffle des animaux,
Est couché le Nouveau-né… en vous.
Qu’est-ce qu’une fête?
Une petite part du Ciel.
Chaque membre du grand orchestre joue séparément.
Mais la symphonie est UNE.
Une fois c’est le violon qui conduit,
Une autre fois le violoncelle.
Une fois la religion, une autre fois, la science.
Mais aujourd’hui c’est le rien!
Car ils ne servent pas, mais chacun veut diriger.
Surtout le tambour parce qu’il est le plus bruyant.
Le chef d’orchestre devrait servir l’esprit de la symphonie.
Mais maintenant il n’y a même plus de chef d’orchestre.
La parole est au plus bruyant.
Entretien 28 avec G.
Alpha - Oméga - Oméga - Alpha.
L’HOMME CRÉÉ EST SITUÉ ENTRE LE COMMENCEMENT
ET LA FIN.
L’HOMME CRÉATEUR SE SITUE ENTRE LA FIN
ET LE COMMENCEMENT.
Entre le commencement et la fin est le temps.
Entre la fin et le commencement, l’éternité.
À la mort de chaque instant,
Tu peux entrer dans l’éternité, dans le monde créateur -
Et de là, c’est toi-même qui peut créer l’instant.
Cela est visible à tous les yeux, et ils ne le voient pas.
La porte est ouverte,
Mais la voie est tellement étroite
Que ce qui est né, fini, ne peut pas y entrer.
C’est le plus grand mystère :
Chaque instant et l’instant de l’instant sont portes.
IL N’Y A PAS D’« INSTANT SACRÉ ».
CHAQUE INSTANT EST SACRÉ.
AINSI, VOUS VIVEZ DANS L’ÉTERNITÉ
ET DANS LA VIE,
CAR LA VIE ÉTERNELLE UNIT LES DEUX.
Ne porte plus ton attention sur le commencement.
Le commencement est déjà la fin.
Ce qui se commence se termine.
On ne peut plus le changer,
Car force et matière sont mises en mouvement.
Entre fin et commencement -
Là tout est conçu - , là dirige ton attention!
La création est une balle avec laquelle joue le Père.
Il la lance pour qu’elle revienne,
Dans la joie.
ET TOUT EST À CETTE IMAGE,
CORPS CÉLESTES COMME ATOMES.
Je t’enseigne : SEULE LA JOIE EST SÛRE.
Pour tout il y a une explication.
Pour la joie il n’y en a pas.
Nous ne savons pas dire pourquoi nous nous réjouissons,
Mais c’est là notre service.
Et ce que vous avez reçu est source de joie,
Pour les sans-joie.
L’instant éternel est rayon de la Lumière éternelle.
La tâche de l’homme est d’ouvrir une brèche
Dans la sphère où il vit.
Le rayon pénètre tout seul.
Inutile de démolir la maison pour que soit la clarté.
Une fenêtre suffi.
Et il est certain que la lumière y pénètre.
EN DÉPASSANT LE PLAN CRÉÉ,
TU TE LIBÈRE ET TU LIBÈRE.
Quelle tromperie au-dedans de cette sphère!
Avec ses soleils, ses lunes et avec son espace infini -
En réalité fini -,
Avec ses milliards et ses milliards d’années,
Qui ne sont rien auprès d’un instant éternel.
Il n’y a plus de prisons
Si une brèche ouvre vers le dehors.
Cette brèche, c’est la Délivrance.
Il n’y aura plus de prisonnier,
Mais des habitants dans la sphère.
Fais attention à la mesure!
Car ce qui est plus, soit vers le haut,
Soit vers le bas,
C’est s’écarter du chemin.
La juste mesure,
C’est l’équilibre entre force et matière,
Entre fini et infini.
Ta mesure est unique, et elle ne se répète jamais.
Chacun a sa clef pour la mesure.
Tu apporte la Lumière.
Tu dois connaître la faiblesse des yeux.
Pas pour en juger -
MAIS SI TOUT TON ÊTRE EST AU SERVICE DE LA DÉLIVRANCE,
ALORS TU VA MESURER ET NON JUGER.
LE JUGEMENT EST CHEZ LUI SEUL.
Sois attentive! Il y a sept joie.
Découvre ce qu’elles sont!
Entretien 28 avec L.
Qu’il est difficile
De vous faire comprendre la chose la plus simple!
CHAQUE MOUVEMENT PEUT REPRÉSENTER LA CRÉATION.
Tout est poussé et revient.
Pour l’homme, la loi est différente.
La savoir l’a dévié d’un cheveu.
Ce « cheveu » suffit pour que tout se corrompe.
Si l’homme devient UN avec CELUI
Qui met tout en mouvement,
Alors le nom du mouvement est Délivrance,
Le nom de tous les mouvements.
SI LE MOUVEMENT REVIENT EN CELUI
QUI MET EN MOUVEMENT,
ALORS NAÎT LA JOIE POUR L’HOMME.
Donner est tout!
Ce n’est pas dans le savoir que réside la faute,
Mais dans le fait de l'avoir gardé pour vous.
Le savoir aussi est bénédiction, si tu le donnes.
Tour est bénédiction si tu donnes.
DONNER, NOUS NE LE POUVONS QUE PAR LUI.
NOUS DEVENONS UN AVEC LA CAUSE, ET C’EST LA JOIE.
Le juste mouvement procède de LUI et retourne à LUI.
Enseigne à tous à donner ainsi;
Alors la malédiction cesse.
Donner ne vient pas de toi.
Enseigne seulement ce qu’est « donner ».
Enseigne aussi que tous le peuvent.
LA JOIE EST LE SIGNE.
LA PAIX, C’EST LA NOUVELLE VIBRATION.
Elle ne ressemble à rien d’ancien.
Ma paix est ta paix. Ma joie est ta joie.
Ainsi gère-les!
La joie est infinie.
Tu en reçois autant que tu es capable d’en donner.
La joie n’a pas de limites. Ta capacité seule en a.
Pas de limites, ni de commencement, ni de fin,
Car la joie est éternelle.
Aux heureux, aux malheureux, donne!
N’économise pas la joie!
Ce qui importe, c’est là où tu mets ton espoir.
Si tu le mets en LUI, tu n’es pas déçue.
Car LUI donne tout.
Seul peut être sans espoir celui qui est sans Dieu.
Toi, ne te contente pas d’espérer.
Il faut que tu donnes l’espoir!
Ne te borne pas à avoir la foi.
Il faut que tu donnes la foi!
Ce n’est pas toi qui dois aimer.
Il faut que tu montres comment aimer!
Que ce ne soit pas toi qu’on aime!
Que ce ne soit pas toi en qui ont mette espoir!
Que ce ne soit pas toi en qui on croit!
C’est le poids. Mais légers, et tu le porte légèrement.
Nous le savons bien.
Sais-tu ce qu’est le « mystère »?
UN SOURIR JAILLI DU FOND DE L’ÂME -
C’EST UN MYSTÈRE.
Que l’enseignement sacré
Ne se cache pas dans l’obscurité,
Mais qu’il brille au grand jour!
Ce qu’on évoque, on le reçoit.
Laisse les morts avec leurs morts!
QU’Y A-T-IL DE PLUS NATUREL
QUE DE PARLER ENSEMBLE?
Où est le « mysticisme » ? Il a sombré…
Que ma paix descende sur vous, qui n’est pas la mienne,
Mais la SIENNE!
Entretien 29 avec G.
L’HOMME EST LE GRAND TRANSFORMATEUR.
Le mal est le «plus», mais il est le berceau de la joie.
La force non transformée,
La force non utilisé détruit, dévaste, empoisonne.
Les forces dévastatrices ne sont pas à leur place.
C’est pour cela qu’elles détruisent.
Car il n’y a pas de destruction si tu élèves.
CAR IL N’Y A PAS DE MAL
IL N’Y A QUE LA TÂCHE QUI N’EST PAS RECONNUE.
Son non-accomplissement te détruit.
LE MAL EST LE BIEN EN FORMATION,
MAIS PAS ENCORE PRÊT.
Chaque organe de l’homme
est une force.
Que tout l’ensemble porte des fruit!
Si tu élèves tout, tu tiens dans ta main la Joie éternelle,
Parce que le mal n’existe pas.
C’est le Sceptre que je met entre vos mains ;
Le lien entre le bas et le haut.
Prenez-le et ne perdez pas de vue
Qu’ils ne sont plus deux - mais Un,
Non plus mal et bien - mais uniquement bien.
Ce Sceptre, je vous le donne à tous. L’acceptez-vous?
-Oui.
Pour la première fois, je découvre la signification profonde d’un symbole ancien? Les vrais rois règnent dans l’axe vertical, unissant les forces célestes et terrestres. Le sceptre est tenu verticalement par la main qui signifie : l’acte. Pour moi, cela veut dire que l’on ne peut accéder à la vraie royauté que par l’axe juste, qui relie le haut et le bas et qui est notre tâche à tous. L’ange a exigé notre consentement parce que la parole crée. En prononçant à haute voix notre pleine acceptation du Sceptre, nous faisons descendre jusqu’à nous l’aide divine pour accomplir cette tâche.
Des joies, il y en a infiniment.
Ce que tu as fait est insuffisant. Tu croyais ta tâche facile.
Après la vendange, on a pas encore le vin,
Mais seulement du moût.
Si tu avais vendangé dès le samedi passé,
Tu aurai du vin maintenant.
Tu as seulement cueilli le raison doux.
Je ne demande pas de raisin,
Mais le vin - le vin vieux.
Car l’Ivresse monte jusqu’à LUI - et non la douceur.
-Comment pourrai-je élever le mal par mes actes?
Transformation. Tu es transformateur.
Le «plus» de l’arbre est le fruit.
Tu manges la chair du fruit, tu tues le fruit,
Et tu le transformes en homme.
Le «plus» de la terre meurt en toi et renaît.
TU ACCUEIL EN TOI LE MAL
ET TU LE TRANSFORME EN BIEN.
CAR LE MAL N’EXISTE PAS,
SEULEMENT LA FORCE NON TRANSFORMÉE.
Ne cherches pas à savoir! Sers!
Alors tu vas connaitre et non pas savoir.
D’abord, il y a eu la création.
Après l’ont expliquée les incapables.
L’artiste crée - les vers rongeurs l’expliquent.
Un mot te ferme. Tu as dit « je ». C’est fini.
Un rideau s’est tiré entre toi et la Vérité éternelle.
Alors, tu ne peut plus la reconnaître,
Car tu es dans l’obscurité.
Le rideau s’appelle « je ».
Si tu l’ouvres, tu seras LUI
Et tu ne me poseras plus aucune question
Car LUI sait tout.
L’Homme est le sceptre dans la main de Dieu.
Les sceptre est le lien entre le haut et le bas.
Entretien 30 avec G.
TU NE CALEMRA PAS LA BÊTE PAR LA BÊTE.
IL N’Y A PAS DE FOI SANS ACTE.
IL N’Y A PAS D’ACTE SANS FOI.
Ce n’est pas que ayez peu de foi,
Mais vous agissez peu,
Car foi sans acte n’est pas foi.
Séparé a été l’acte. - Séparé a été la foi.
De nombreux actes vides en étaient la cause,
Mais déjà ton coeur a en horreur l’acte vide.
Toi, tu peux déjà agir et ton acte ne sera plus vide.
Soyez attentifs au passage étroit
Car acte et foi deviennent un,
Et viennent la nouvelle Terre et le nouveau Ciel.
Il n’y a pas d’actes séparés.
Du matin jusqu’au soir - , du soir jusqu’au matin - ,
De la naissance à la mort -,
C’est un seul acte - et c’est le Service.
Il n’y a pas d’acte petit, il n’y a qu’un acte : la tâche.
Il n’y a pas beaucoup d’actes, il n’y a pas peu d’actes.
Il n’y a qu’acte insuffisant ou acte incomplet.
Tu ne peux pas tendre ta main,
Sans que cela ne soit acte.
Le « beaucoup » est toujours illusion.
La pause ne fais pas d’une chanson - deux chansons.
Ne t’égare donc pas!
Si tu es emplie, et si tu remplis
Ce a quoi tu es appelée,
Il n’y a plus de forces aveugles,
Car les forces deviennent agissantes, en toi et par toi.
Autrement, elle détruisent.
Tu fais trop d’efforts.
Peins et réjouis-toi, réjouis-toi et peins!
Ainsi se prépare ta tâche. Sois attentive!
Du matin au soir tout devient UN acte
Et alors tu n’aura pas beaucoup à faire.
Entretien 30 avec J.
-Parle-moi de, la mort.
Tu m’interroges sur ce qui n’existe pas,
Mais je te réponds quand même.
CE QUI EST VU D’EN BAS : « MORT » -
EST EN HAUT : « VIE ».
TOI AUSSI TU ES MORT
ET TU VIS ÉTERNELLEMENT.
CE N’EST PAS LA MORT QUI EST MAUVAISE,
MAIS LA TÂCHE NON ACCOMPLIE.
Entretien 30 avec L.
Le dernier mur s’est écroulé. Joie indicible!
Car par les murs entre le Tentateur.
S’il n’y a pas de murs, il ne peut pas venir.
Je vois l’image d’épais murs fortifiés par nos idées toutes faites. Ce n’est que par là que le Tentateur peut nous atteindre. Si nous sommes dans le Nouveau, le Vivant, ce qui change et se transforme sans fin, il n’y a plus de place pour lui.
Il nous porte aide, lui aussi, le Tentateur.
Tout nous porte aide.
Il n’y a plus de mal… vous le savez bien!
Joie indicible!
TU FAIS CE QU’IL FAUT FAIRE :
TU TE TRANSFORMES.
SI TU TE TRANSFORME - ,
LA MATIÈRE - ELLE AUSSI -
EST OBLIGÉE DE SE TRANSFORMER.
Ton travail passé ne se perd pas : il va fleurir.
La racine est bonne, car son nom est : Aide.
Tout le reste n’a pas d’importance.
Tu aideras. C’est ta raison d’être.
Qu’est-ce qui te trouble encore,
Que je puisse t’aider?
-Le sentiment qu’il faut que je m’élève.
Il ne faut pas, mais tu élèves tout de même.
Je t’appelle et tu viens.
Entretien 31 avec G.
Qu’est-ce qui te manque?
-Je ne sais pas.
As-tu faim?
-De l’enseignement, oui.
Et si tu demandes, reçois-tu?
-Oui, mais je ne me rends pas compte du moment où je commence à m’enfoncer.
Écoute! Quoi que tu demandes, tu le reçois.
N’est-il pas vrai?
-Oui, si je ne demande pas pour moi.
La voix devient sévère.
Et si tu demande pour toi, tu reçois aussi.
Ne demandes-tu pas à manger? - De qui le reçois-tu?
Je commence à comprendre que la faim du corps et la faim de l’âme sont toutes deux une façon de demander.
-De LUI.
Donc, ne dis pas que ce n’est pas pour toi!
Tu es au milieux d’un cercle de demandes.
TOUT TE SOLLICITE. TOUTE LA CRÉATION NON DÉLIVRÉE.
TU ES LE PORTE-PAROLE DE LA CRÉATION.
Peut-il y avoir un seul motif de l’oublier?
Tu ne peux pas te laisser enfoncer!
Ne peux-tu vraiment L’adorer que quelquefois?
Je ne peux pas t’apprendre à L’adorer.
Mais je peux t’apprendre qu’IL est en tout, partout, en tout lieu, toujours.
En bas dans la profondeur, IL est aussi.
TA TÂCHE DÉFINIT TA PLACE -
TA PLACE EN LUI.
En entendant ces mots, je prends tout à coup conscience que je suis une pensée unique du Divin, une cellule unique du corps divin, avec une tâche unique. Ma dépression montre à l’évidence que j’ai oublié ma tâche.
L’adoration n’est rien d’autre que l’union avec LUI.
Mais ta place est limité dans l’espace et le temps.
-Comment me libérer de l’idée fausse qu’il faut que j’agisse?
Si tu L’adore, cela te remplit.
Il n’y aura plus de place pour rien d’autre.
Ce n’est pas toi qui va te réjouir,
Mais tout ce qui t’entoure,
Objets, hommes, travail, tâche.
Tout se réjouira sauf toi.
TA JOIE SERA UNE AVEC CELLE DU PÈRE.
Tu n’éprouvera rien séparément.
-Que ce serait bon si c’était déjà possible!
C’est déjà possible! Et non demain!
-Qu’est-ce que le libre arbitre?
C’est la possibilité de vivre cela, n’importe quand.
Tout le reste n’est rien. Cela suffit.
À nous tous :
Il n’y a pas d’esclavage, mais il y a la loi.
La loi pour vous, c’est d’être unis,
Et c’est la liberté pour vous.
Séparément, vous êtes des esclaves. Unis vous êtes libres.
La voie est libre, et IL vous sourit.
Entretien 31 avec le Maître de Hanna.
« Celui qui mesure » vous parle.
Ce qui est pour la plante croissance
Est pour l’animal mouvement
Et pour l’homme : « DONNER ».
Donner n’est pas fruit, mais croissance.
Préparation.
Je comprends alors que « donner » n’est pas un résultat concret, mais la condition nécessaire de toute croissance.
Si vous ne donnez pas constamment,
Vous dépérissez.
Le fruit est le Monde Nouveau.
Pour chaque plante, la croissance est différente.
Mon service est : mesurer.
L’INCOMMENSURABLE APPARAIT DANS LE MESURABLE.
LA PERFECTION DANS LES LIMITES
EST L’IMAGE DE L’ILLIMITÉ.
Il vous est donné de remplir votre mesure.
Sans gaspillage ni avarice,
Mais avec adoration constante.
La mesure est donnée -
Elle est en vous.
Ce n’est pas la grandeur de la mesure qui compte,
Car LUI rempli tout.
Vous serez semblable à LUI,
Si vous remplissez votre mesure.
Seulement ainsi.
Je vous annonce que de tous temps, je mesure.
C’est mon service.
Je ne récompense pas, je ne punis pas,
Je mesure uniquement.
La punition et la récompense,
Vous les portez en vous-même.
Si vous remplissez votre mesure - vous croissez.
Sinon - vous dépérissez.
Ne croyez pas qu’il n’y ai rien d’impossible!
LE POSSIBLE EST LA LOI DU POIDS,
L’IMPOSSIBLE EST LA LOI DU NOUVEAU.
Oiseaux engourdis, la prison est ouverte,
Et vous n’osez pas voler.
Je vous effraie, afin que vous voliez.
Après cet entretien, je commence à comprendre ce que mon Ange m’ait dit il y a déjà longtemps : « LUI t’a créée à mon image. »
Entretien 31 avec L.
Je continue à parler de la mesure.
La tâche de l’animal est centrée sur lui-même.
Il ne se réjouit que de ce qui est à lui.
Son air, sa nourriture, son petit.
S’il va bien, il se réjouit de tout.
Il vit dans un cercle qui s’appelle : lui-même.
Ce qui est à l’intérieur du cercle, il l’absorbe,
Car il centre tout sur lui-même.
C’est tout le contraire chez l’homme.
SA mesure et votre joie sont
Ce que vous rayonnez au-delà du cercle.
Et c’est incommensurable.
L’animal a faim, il se rassasie et cela suffit.
L’homme est rempli, il rayonne -
Et cela ne suffit jamais,
Donc sa joie n’a pas de mesure.
C’est le secret de la Vie Éternelle.
SI TOUT EST JOIE AUTOUR DE VOUS,
LA MESURE EST JUSTE.
ET C’EST POSSIBLE.
Ne pas le croire, c’est ne pas croire en LUI.
Il vous remplit en toute temps, entièrement,
Car SA miséricorde est infinie.
-Pourquoi l’homme veut-il tout recevoir, tout fait?
Enfance gâtée.
Retiens cela, ma bien-aimée :
Ne complète jamais, ne conseille jamais,
Ne mâche pas à l’avance la nourriture!
Toi, donne autrement
Et tout ce renouvellera entre tes mains!
Mets devant des épreuves, devant des tâches!
Séduis, attire dans ton sillage!
Ne conduis pas, ne tiens pas la main!
Tu peux même bousculer un peu celui qui est incertain
Et la certitude se renforcera en lui.
-Comment éveiller l’intérêt en l’homme?
Si je m’approchais de toi, je t’arrêterais.
Mais je recule. Tu ne t’en aperçois même pas
Et tu apprends ainsi à marcher sur l’air.
Pas sur l’eau, sur le rien.
Je te réponds toujours à moitié. Le sens-tu?
D’un ton amer :
Mais voici l’homme :
« Que nous sommes bons envers nos enfants,
Envers tout le monde ! »
Et tout meurt et dépérit.
Car l’homme dit : « Nous sommes bons. »
Toi, donne la faim! Et non la satiété!
Tout est tellement connu : « Nous savons tout! »
Toi, ouvre l’inconnu!
SI TU PRÊTES L’OREILLE -
MÊME LES PIERRES PARLERONT.
Entretien 32 avec G.
Je parle de la croix.
Croix! Deux forces.
Voici la voie :
Geste de bas en haut.
Voici la résistance :
Geste horizontal.
Nouvelles résistance : Matière et non-matière
3ème résistance : Air (pensées)
2ème résistance : Eau (sentiments)
1ère résistance : Terre
NE PAS ÉLEVER!
NE PAS ENTRAÎNER VERS LE BAS -
MAIS RELIER.
On ne peut évoluer que selon une ligne verticale, guidé par l’intuition qui seule but nous conduire au niveau où esprit et matière se rencontrent.
-À quel signe puis-je reconnaître que je comprends?
À ce signe que tu ne le sait qu’après.
Il n’y a ni bas ni haut.
Il n’y a ni inférieur, ni supérieur
Si vous parvenez jusqu’à LUI.
Si vous êtes séparés, il y a un bas et un haut.
Si vous êtes unis, il n’y en a pas.
Entretien 32 avec L.
Sois attentive! Je parle à nouveau de la croix.
Geste vers le haut :
L’acte.
Geste horizontal :
Le repos.
La résistance est en même temps repos.
Le sentiment a pour signe : l’eau.
La pensée a pour signe : l’air.
Chaque plan est de plus en plus subtil.
Mais pas plus facile.
Le plus facile est de forcer la terre.
Une plus grande force est nécessaire
Pour forcer le sentiment.
Une plus grande encore
Pour transpercer la pensée.
Seul l’acte vertical est au delà de la fatigue. Mais nous agissons presque toujours de façon habituelle - passive, horizontale ; si bien que nous sommes fatigués, tellement fatigués.
MAIS L’HOMME - AUJOURD’HUI - LORSQU’IL EST DEBOUT,
EST INACTIF.
LORSQU’IL EST COUCHÉ, SANS REPOS…
La réponse à ta question viendra d’en bas et d’en haut.
La réponse est : toi-même.
C’est pour cela qu’il est si difficile de l’apercevoir.
La vraie réponse devient partie de toi-même.
Car, vois-tu, chaque question est un manque.
Si la réponse te remplit, il n’y a plus de séparation.
La réponse la plus certaine,
c’est qu’une nouvelle question se forme en toi.
Entretien 33 « celui qui mesure ».
Ne craignez pas mon glaive,
Il n’élague que ce qui est mort.
Entretien 33 avec G.
Là où vous vous arrêtez, appelez-nous!
Ce qui est sève pour la plante,
est joie de vivre pour l’homme.
Sans joie de vivre - sècheresse.
Soyez toujours pleins de joie de vivre!
Cela dépend vraiment de vous.
La sève vient d’en bas, la joie de vivre aussi.
Cela, c’est votre affaire.
Décision…
Ce que vous décidez - en vérité - cela sera.
Décidez, délimitez!
Nous ne savons pas quand viendra
CELUI QUI GREFFE.
VOUS LES, LES BRANCHES -
NOUS LES GREFFES -
SOYONS TOUJOURS PRÊTS.
La sève est la joie ancienne
Sois toujours pleine de joie,
Sois bonne envers tous, envers tout!
Envers toi-même aussi!
Ne t’étonne pas, le « petit moi »
Est déjà à la troisième personne pour toi.
-Je ne comprends pas. Comment puis-je être bonne envers moi-même?
Tu ne peux l’être que si tu te quittes, -
Là, tu peux l’être.
-Comment faut-il que je le fasse?
Prête-toi à la joie de vivre.
Cela dépend de toi.
Écoute. Tu ne rayonnera pas
Si tu oublies de le demander.
LA DEMANDE EST NÉCESSAIRE.
Ne sois pas lente à demander, demande toujours!
Tu peux nous appeler tous les quatre,
Tu peux nous faire des demandes à tous les quatre.
SANS DEMANDE, NOUS NE POUVONS PAS DONNER.
Demande, question - signe de manque.
S’il n’y a pas de manque,
Il n’y a pas de place pour donner.
SEULES LES BRANCHES
PLEINES DE SÈVE SERONT GREFFÉES.
LES BRANCHES SÈCHES NE LE SERONT PAS.
Entretien 33 avec L.
Il n’y a qu’un seul Maître.
Un seul!
Nous ne faisons que transmettre SON enseignement.
C’EST TOUJOURS LE PREMIER SENTIMENT QUI EST JUSTE.
Le second est déjà réflexion.
écoute toujours ton premier sentiment.
La tête reste en arrière.
Il te faudra montrer la Nouvelle Lumière.
La Nouvelle Lumière, qui ne passe pas par les mots,
Mais par la certitude.
Car tous sont incertains.
Ils n’ont pas de demandes,
Il n’ont pas de questions,
Mais ils pensent,
Et ils parlent, et parlent, et parlent…
-Parle-moi de l’interdépendants du corps, de l’âme, de l’esprit.
SI TU DÉPEND DU CORPS -
TU N’ES QUE CORPS.
SI TU DÉPEND DE L’ÂME -
TU N’ES QUE CORPS ANIMÉ.
SI TU DÉPEND DE L’ESPRIT -
TU N’EST QU’HOMME.
SI TU DÉPENDS DE LUI -
TU ES TOUT.
Ne dépends que de LUI,
Alors corps et âme, esprit et LUI seront UNIS!
À sa dépendance tu peux reconnaître chacun.
Enseigne la vrai dépendance, la seule liberté,
Car tout le reste est esclavage!
Lili qui était malade est pourtant venue avec joie de Budapest à Budaliget pour assister à l’entretien d’aujourd’hui.
Aujourd’hui tu ne dépendais pas du corps,
Ni de l’âme, ni même de l’esprit.
C’est pour cela que j’emporte toutes tes demandes à SES pieds.
Tout dépend de quelque chose, sauf l’homme.
L’HOMME DÉPEND DE LUI.
Élevez-vous en toute liberté!
Cela ne dépend que de vous.
Bâtissez en vous la joie rayonnante afin de pouvoir aider!
Adorons-LE!
Entretien 34 avec G.
Le Créateur repose dans la profondeur
De tout le créé.
LA LUMIÈRE QUI EST ENVOYÉE À TRAVERS LES YEUX,
C’EST LA LUMIÈRE QUI VOIT!
Attends-moi en souriant!
Prends congé de moi en souriant!
C’est seulement ainsi que je peux être
Toujours avec toi. Pas autrement.
-Je sais que mes changements d’humeur me séparent de toi…
Je ne peux pas poser le pieds dans l’eau,
Car l’eau s’évapore là où je marche
Et l’eau est nécessaire.
Le feu est nécessaire aussi.
Ta tâche : donner le feu.
Le feu est maitre de l’eau.
LUI, IL est Maître de tout.
Entretien 34 avec L.
LA FORCE NOUVELLE NE BALAIE
QUE CE QUI EST INAPTE À LA VIE
ET CE N’EST PAS DOMMAGE.
La tâche du mal est de mettre à l’épreuve.
Mais bientôt tu seras au-delà des épreuves.
Une force inhabituelle
Demande une résistance inhabituelle.
Ce qui est sans vie ne résiste pas.
Le vivant se transforme… là où il le faut.
Ainsi, le mal devient bien.
Ainsi, la mort devient vie.
Le comprends-tu mon serviteur?
Ce qui abat les autres vous vivifie.
L’homme entends tous les cris d’angoisse
De l’Univers
Et il doit y faire naître la douceur,
Mais s’il échoue, il en cause le pourrissement.
Si la pomme est meurtrie,
Ou elle devient plus douce que les autres -
Ou elle pourrit.
-Qu’est-ce que l’instinct?
LA PAROLE DE DIEU À L’ANIMAL.
LA LUMIÈRE NE NAÎT PAS DES TÉNÈBRES,
MAIS LES TÉNÈBRES MEURENT DE LA LUMIÈRE,
En réalité, elles n’ont jamais existé.
Entretient 34 avec J.
Je parle du Nouvel édifice qui descend des Cieux.
Il ne s’élève pas de la terre.
Tu es « celui qui bâtit ».
Entretient 35 avec G.
Je parle du sourire.
La bouche représente la matière dans le visage.
Elle est en bas.
La force d’attirance vers le bas tire la bouche en bas,
La force d’attirance vers le haut élève.
Tout animal sait pleurer, gémir.
SOURIRE, SEUL L’HOMME LE SAIT. C’est la clef.
Ne souriez pas seulement lorsque vous êtes de bonne humeur!
Votre sourire est sourire créateur!
Le sourire est à l’image de la Délivrance.
La force créatrice élève la matière.
Cela dépend de toi.
C’EST MOI QUI SUIS LA MESURE POUR TOI.
Ne mesure pas l’enfant avec l’ancienne mesure,
Car il en serait mutilé.
Avec les mesures des autres non plus!
Comment peux-tu reconnaître ta voie,
Si tu ne souris pas?
J’HABITE DANS LE SOURIRE ET JE SUIS TA MESURE.
Le sourire est symbole : Maîtrise sur la matière.
Si tu lis un livre, tu l’approche de toi
Pour bien voir.
Si tu veux me lire, il faut que tu t’approche.
J’HABITE DANS LE SOURIRE.
Je ne peux pas pleurer,
Car il n’y a rien sur quoi pleurer.
Il ne faut pas pleurer sur le manque.
Méchanceté, épouvante, ténèbres,
Votre nom est : manque.
Non manque d’eau, mais manque de feu.
La créature impuissante pleure,
Car elle ne sait pas faire autre chose.
Elle tombe, et la tombe l’engloutit.
Entretient 35 avec L.
Je continue à parler du sourire.
Vous passez à côté de lui, il est tellement connu!
LE SOURIRE EST PONT AU-DESSUS DE L’ANCIEN ABÎME.
Entre l’animal et ce qui est au-delà de l’animal, -
Un abîme profond.
Le sourire est le pont.
Pas le rictus, ni le rire. Le sourire.
Le rire est le contraire des pleures.
Le sourire n’a pas de contraire.
Mets tes protégés à l’épreuve
Pour voir s’il arrive jusqu’au sourire intérieure,
car ensuite leur façon de se mouvoir va changer.
Le sourire, c’est plus sûr
Que n’importe quelle gymnastique.
SOURIRE - PAROLE - CRÉATION
SONT LES ATTRIBUTS DE L’HOMME.
LE SOURIRE EST LA PRIÈRE
DE CHAQUE PETITE CELLULE,
De chacune, et elle monte jusqu’ici.
Avez-vous observé où vous en êtes
Lorsque vous ne pouvez plus sourire?
Dans la boue, dans la boue gluante.
Le sourire : condition première!
Où en sommes-nous donc?
Des pitres, usurpant le visage humain,
Qui est sacré, et qu’est-il de venu?
Un affreux amas de boue!
Un masque barbouillé!
Une seul issue : le sourire.
Et il n’est connu de personne.
Quand tu ouvre les yeux le matin, souris-moi!
Quoi que tu commences, avant tes cours, souris!
Que chacun apprenne et essai le sourire!
Observe le vrai sourire : à quoi le reconnais-tu?
Les yeux n’y participent plus ; seulement la bouche.
La main signifie : être prêts.
L’outil est prêt. Prête à servir.
Je donne…
… ou je prends.
La griffe est force animale.
La main ouverte est prête.
Une fois encore, sans que je m’en sois aperçue, j’ai les poings fermés.
S’adressant à moi :
Cela n’est pas encore prêt.
Chez toi, ce n’est pas envie ni avarice,
Mais manque de confiance en toi-même.
Tu ne crois pas que c’est LUI
Qui donne à travers toi.
Tu ne crois pas que tu en es digne.
Sois prête! La main sourit, elle aussi. Tout sourit.
-À la place de « Que TA volonté soit faite »,
Pourquoi voulons-nous toujours faire notre volonté?
Parce que nous ignorons la Sienne.
Si vous pouviez voir SA volonté autour de vous,
Qui apparaît à travers nous,
Vous ne désireriez pas faire la vôtre.
SA volonté est plénitude.
Accomplissons SA volonté.
Maintenant c’est la volonté de l’homme
Qui s’accomplit, et non la Sienne.
Il sera pris à celui qui prends,
Parce qu’il n’est pas digne d’avoir des mains :
La main n’est pas destiné à prendre.
-Comment pourrions-nous renforcer l’unité entre nous quatre?
En accomplissant votre tâche.
Notre tâche est le Monde Nouveau.
Que feriez-vous dans le Monde Nouveau
Pour le Monde Nouveau?
Sachez à quoi vous êtes destiné.
RECONNAÎTRE VOTRE TÂCHE,
C’EST VOIR APPARAITRE
DANS SA PURETÉ VOTRE INDIVIDUALITÉ.
Alors vous saurez à quoi vous êtes destiné
C’est la seule méthode ;
Tout le reste n’est que palliatif à la douleur,
Dont le nom est « trop » ou « pas assez ».
Entretien 36 avec G.
Que chacun des tes actes, que chacune de tes tâches
Soit une véritable offrande!
Seul le plus beau, le plus parfait
De ce que tu es capable de créer,
Est digne d’être déposé à SES Pieds.
A-t-il besoin de pommes, de blé?
SA loi est la plénitude.
Apporte-moi le premier fruit de ton travail -
Je l’apporterai chez LUI.
Ainsi, tu recevras SA bénédiction
Pour une nouvelle semence.
Plus de pluie - mais une nouvelle tâche.
SI TU CROIS EN TOI-MÊME -
C’EST EN LUI QUE TU CROIS.
Ne t’égare donc pas! Il n’y a pas de deux.
Il n’y a pas de deux.
Il n’y a que l’UN.
La foi n’a pas de direction, ni haut, ni bas.
Il n’y a pas de matière méprisable, tout est SON corps.
Tu t’imagine que tu crois.
Si tu t’enfonce, c’est que tu ne crois pas.
La Maître qui marchait sur l’eau ne s’est pas enfoncé.
Il portait en lui-même le Père. Il était UN avec LUI.
De n’importe qui, de n’importe où
Vient le signal d’un manque - « la critique » ;
Ce n’est pas une image de ce dont tu n’es pas capable,
Mais une image de ce dont tu es capable.
QUE CHAQUE CRITIQUE T’ÉLÈVE,
CAR TES POSSIBILITÉS S’ÉLARGISSENT AVEC ELLE!
Chaque objet, chaque être autour de toi te sollicite.
On te demande seulement
Ce que tu es capable de donner.
Qui demande à l’impuissant, au misérable?
Cueille-t-on des figues sur du chardon?
Mais on secoue le figuier,
Parce qu’on attend de lui des fruits.
Porte des fruits!
Ne crains pas d’être secoué -
On ne secoue pas le chardon!
-Comment pourrai-je atteindre le plus haut degré de mon propre feu?
Si tu le mets à l’épreuve.
Tu n’a pas de feu propre. Il n’y a qu’un feu.
Ce que tu mérite - est tien.
Ce que tu peux transmettre - est tien.
Plus le cercle est proche de LUI -
Plus il y peut descendre de feu.
Et pour toi nait un nouveau MOI.
Tu n’as rien en propre. Tu n’es rien et tu es tout.
Tu peux choisir.
À la Source de tout feu.
Prière silencieuse.
Sévèrement à L qui n’a pas fini ses notes et continue d’écrire :
La prière n’est pas le moment d’écrire.
Entretien « Celui qui mesure »
Nous nous commençons là où vous,
Vous terminez, en vérité.
Entretient 36 avec J.
Le mot qui bâtit est : « QUE CE SOIT! »
« C’était » est omission,
« Ce serait bon » - incapacité,
« C’est bon » - suffisance.
Entretien 36 avec L.
Le petit germe ne soupçonne pas
Ce qu’il deviendra en grandissant.
Pourtant il se gonfle, il se tend,
Il s’efforce vers la lumière.
Ce qu’il deviendra en réalité
Dépend de l’intensité de son effort.
TOUT DÉPEND DE L’INTENSITÉ DE L’EFFORT.
Il est vain pour le petit germe de savoir
Que dans sa profondeur
Se trouve la promesse d’un grand arbre,
S’il ne se tend pas, ne s’efforce pas,
Ne pousse pas vers la lumière.
Le sol est tellement dur, la terre tellement lourde -
Il faut qu’il emploi toute ses forces pour les vaincre.
Mon petit serviteur, toi aussi, tu t’es égaré.
L’accomplissement de la tâche
Est accroissement de toi-même.
En t’élevant, tu peux donner davantage.
Plus la tâche est grande, plus elle nous fait croître.
Fixe le but de ton aide plus haut, toujours plus haut,
Au-dessus de tes sentiments!
Tu fais déjà bien ta petite tâche.
Mais choisi la meilleur part!
Sois Marie et non Marthe!
Cherche de nouveaux! Et tu trouveras un « plus »!
Si tu ne cherche pas avec une foi totale,
Tu ne trouveras jamais.
Place ta tâche avant tout!
Ce n’est pas le corps qui accomplit la tâche.
Appelle sur toi la parfaite plénitude
ET TU SERAS TOI-MÊME PLÉNITUDE.
LE MOT EST CRÉATEUR,
CAR IL CONCENTRE TOUT, IL CENTRE.
TU AS MIS EN MOT TES MANQUES,
AINSI L’ÉTINCELLE A PU VENIR.
LE MOT CONSTRUIT.
Ce n’est pas sans raison que telle pierre
S’imbrique dans telle autre.
Autrement ce que tu construit s’écroulerait.
Vous ne savez pas encore utiliser le Mot.
L’enveloppe n’est pas la graine.
La balle n’est pas le blé.
Le Mot - le Nom - Mystère.
Faites attention!
Il n’y a rien de vain dans ce que nous disons.
Si vous prononcez : « Soit » - cela sera.
Si vous ne le prononcez pas - cela ne sera pas.
Ne dites pas : « pourvu que ce soit! »
Parce que quatre mots sont moins qu’un seul.
« Que ce serait bon de pouvoir toujours aider. » - Huit mots.
« J’aide. » C’est un mot et il n’y a pas de brèches.
En toi non plus.
L’acte est la parole du corps.
La plénitude n’est pas le « beaucoup », mais l’intense,
Et c’est l’éternelle mesure.
Demande encore comme provision de route!
-Je n’ai qu’un désir : que tout reste en moi aussi fort que maintenant.
Ne désire pas ce qui est à toi.
Place ton désir plus haut!
Le corps est lent.
Mais il va prendre conscience, lui aussi.
Entretient 37 avec G.
Les Sept Joies sont sept portes.
La porte s’ouvre vers l’extérieur et vers l’intérieur.
Ne laisse aucune journée sans ouvrir les portes.